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Respiratoires

Les problèmes respiratoires rencontrés

SIGNES INDICATEURS

Certains médicaments provoquent une hypersensibilité des poumons. Il en va de même, par des mécanismes différents, en cas d’irradiation du thorax.
Vous pouvez, alors, être essoufflé ou tousser. Vous pouvez aussi ressentir l'envie de cracher, mais c'est plus rare. Ces symptômes, en particulier la toux, sont temporaires.

QUE FAIRE ?

Tout d’abord, dans les endroits où vous vivez, l'air doit être bien humidifié. De plus, il faut prendre quelques précautions :
 

  • Évitez les poussières et les vapeurs qui irritent, y compris les aérosols (atomiseurs, nébuliseurs, bombes) de déodorants, laques, parfums, insecticides.
  • Arrêtez de fumer et demandez à votre entourage d'en faire autant.
  • Évitez le contact avec les matières qui sont sous forme de poudre (sable) ou se réduisent facilement en poudre (cendres).
  • Inspirez profondément puis essayez de tousser et de cracher, au moins 3 fois par heure,
  • Buvez des boissons chaudes et sucez des pastilles contre la toux.
  • Veillez à avoir une hygiène buccodentaire stricte : brossez-vous les dents avant et après chaque repas, prenez des bains de bouche à l'eau salée (2 cuillères à café de sel dans un verre d'eau tiède)
  • Demandez, le cas échéant, un traitement contre la toux à votre médecin.
     

Si vous vous avez des glaires…

  • Observez la couleur, la fluidité (liquide/pas liquide), l'odeur de vos crachats.
  • Notez la présence éventuelle de sang les caractéristiques de la toux et si vous ressentez une douleur
  • Si les glaires sont épaisses, hydratez-vous beaucoup.
     

CONSULTEZ L'ÉQUIPE SOIGNANTE
 

  • Si vous avez des quintes de toux fréquentes,
  • Si vos crachats contiennent des traces de sang,
  • Si la couleur ou l'odeur des crachats change,
  • Si la toux s’accompagne d’une douleur,
  • Si vous avez de la fièvre
     

Les autres problèmes respiratoires

LES INFECTIONS PULMONAIRES

Elles peuvent être aggravées par une baisse du taux de globules blancs ou leucopénie.
Rarement, chez des malades immunodéprimés subissant une radiothérapie, une réactivation d’une tuberculose ancienne peut s’observer.

LES INFILTRATS PULMONAIRES

Ils sont liés à un processus allergique qui peut survenir avec le méthotrexate. Ils se traduisent par un état « pseudo-grippal ». Sur la radiographie pulmonaire on peut observer l’apparition d'une image à type infiltrat.
Sans aucune thérapeutique particulière, le retour à la normale est obtenu en 3 à 4 jours. Cet incident est peu fréquent et n'entraîne pas la nécessité d'arrêter la chimiothérapie.

LES FIBROSES PULMONAIRES

Elles sont essentiellement le fait de la bléomycine. La survenue est exceptionnelle avant une dose totale de 300 mg à ne pas dépasser. Le risque de fibrose pulmonaire est aggravé par une pneumopathie ancienne, par des bronchites à répétition, par une radiothérapie englobant les poumons. Une fois installée, cette fibrose pulmonaire risque d'évoluer pour son propre compte vers une insuffisance respiratoire grave.

En cas de traitement par une thérapie ciblée

Les atteintes pulmonaires non infectieuses

Elles peuvent être la conséquence d'un traitement par :

  • Les anti-EGFR : erlotinib (Tarceva™), gefitinib (Iressa™), cetuximab (Erbitux™)
  • Les inhibiteurs de mTOR : everolimus (Afinitor™) et temsirolimus (Torisel™)
  • Les anti-VEGF : bevacizumab (Avastin), sorafenib (Nexavar™) et le sunitinib (Sutent™)
  • Le trastuzumab (Herceptin)
     

Très rarement des pneumopathies interstitielles peuvent être un effet indésirable de l'erlotinib, du gefitinib  de l'everolimus ou du temsirolimus, de l'imatinib (Glivec™ et génériques) ou du trastuzumab (Herceptin™ et biosimilaires).
Pleurésies ont été observées au décours d'un traitement par l'imatinib.
Un bronchospasme à été décrit avec le trastuzumab ou le cetuximab ; celui-ci survenant dans un contexte de réaction anaphylactique.
Des hémoptysies peuvent se voir avec les médicaments anti-angiogéniques (bevacizumab, sorafenib, sunitinib, pazopanib et sont plus fréquentes chez les patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules.
La survenue d’hémoptysies chez un patient traité par bevacizumab, malgré le respect des contre-indications, doit faire interrompre le traitement antiangiogénique.

Mise à jour

13 septembre 2022