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Les effets secondaires possibles

Leur prise en charge est bien codifiée...

POURQUOI ?

Comme les cellules cancéreuses se développent et se divisent plus rapidement que les cellules normales, la radiothérapie et les médicaments anticancéreux sont destinés à gagner cette course de vitesse en détruisant prioritairement les cellules malignes. Cependant, la chimiothérapie et la radiothérapie peuvent aussi détruire ou léser des cellules normales. Ceci est à l’origine des effets secondaires observés au décours des traitements.
Les effets secondaires des traitements dépendent principalement du type de traitement et de sa durée mais ils peuvent varier aussi d'un patient à l'autre et d'un traitement à l'autre.

UNE PRISE EN CHARGE TRÈS CODIFIÉE

Une partie importante du programme de traitement est la prise en compte et le contrôle des effets secondaires.
Vos réactions au traitement administré seront recherchées systématiquement par l'équipe soignante.

Dans tous les cas, les médecins et les infirmières vous expliqueront les effets secondaires possibles du traitement et vous indiqueront comment surmonter les problèmes pouvant intervenir pendant et après le traitement.
Les effets secondaires pourront être dépistés ou suivis grâce à des examens cliniques, des examens sanguins et d'autres examens plus spécialisés.

 
IL N'EST PLUS QUESTION DE SOUFFRIR...

Enfin, si vous souffrez, il est très important d’en parler à l'équipe soignante pour envisager avec elle les moyens les plus efficaces permettant le contrôle de la douleur.

De la chirurgie

LA DOULEUR

C'est un effet secondaire évident après la chirurgie.
Assez souvent, pour lutter contre les douleurs après l'intervention, l'anesthésiste aura installer, avant l'opération, un petit cathéter dans la colonne dorsale pour réaliser une péridurale thoracique. 
Pour certains patients, il est très difficile de supprimer totalement certaines douleurs. Parfois, des patients opérés se plaignent de douleurs persistantes à l'endroit de l'incision. 

LES PROBLÈMES RESPIRATOIRES

Les fistules bronchiques et le syndrome de détresse respiratoire aiguë postopératoire (SDRA) sont des complications sérieuses que l'on rencontre, heureusement, rarement actuellement..

Un risque accru d’infection
Les surinfections bronchiques sont fréquentes, surtout si vous faisiez de la bronchite chronique avant. On vous traitera avec des antibiotiques auxquelles on adjoindra de la kinésithérapie et, si vous êtes encombré des aspirations.
Vous pouvez, plus rarement, faire une pneumonie. Après la recherche du germe causal on vous traitera par antibiotiques et on vous donnera de l’oxygène au masque.

Un pneumothorax
Après toute résection chirurgicale pulmonaire, l’un des problèmes les plus fréquents est la persistance de fuites d’air parenchymateuses avec un poumon qui ne se recolle pas à la paroi thoracique. C'est ce que l'on appelle un pneumothorax.
Ce problème ne justifie presque jamais une nouvelle intervention, sauf en cas de fistule bronchique avérée.
Pour régler ce problème, le chirurgien fera appel à des petits moyens comme l'injection d’une suspension de tétracycline ou de talc, de nitrate d’argent, voire un encollage percutané.

Un épanchement pleural
Une pleurésie est un épanchement de liquide dans la cavité pleurale. Le plus souvent celui-ci se résout avec le temps.
 
La dyspnée et l’essoufflement (difficultés à respirer)
Vous pouvez vous sentir essoufflé même pour de faibles efforts. Cela est normal car la chirurgie consiste à enlever une partie du poumon atteint. Cette ablation diminue votre capacité respiratoire à l’effort.
Avant de vous opérer, un bilan complet de votre fonction respiratoire a été réalisé. Une rééducation respiratoire a été entreprise lors de votre hospitalisation. Il faudra la poursuivre quand vous serez sorti avec un kinésithérapeute connaissant ces techniques de rééducation.

LES COMPLICATIONS CARDIAQUES

Des troubles du rythme cardiaque
L’apparition d’une irrégularité du rythme cardiaque ou arythmie est un événement fréquent, surtout si on vous a retiré le poumon droit. Les causes sont multiples, l’hypovolémie, l’ouverture du péricarde. Il s'agit souvent d'une fibrillation auriculaire. Cet incident sera traité, le plus souvent, par des médicaments, comme l’amiodarone (Cordarone™).

Des modifications de l’électrocardiogramme (ECG)
On peut observer, sur l’électrocardiogramme, un sus-décalage transitoire du segment ST, lié à l’ouverture du péricarde. Cette anomalie, électrique, n’est pas inquiétante et se dissipera très rapidement.

UNE MODIFICATION DE LA VOIX 

Il se peut que votre voix devienne plus grave et moins forte. C'est une des conséquences possibles d'une pneumectomie car durant cette intervention, le nerf récurrent impliqué dans la production de la voix et de la déglutition a pu être lésé. Une rééducation avec l'aide d'un orthophoniste peut vous améliorer.

Une diminution de la capacité respiratoire après l'opération

Enlever un lobe (lobectomie) représente environ une diminution d’un quart  des capacités respiratoires
Vous avez été traité par une lobectomie, si votre capacité respiratoire (VEMS) était de 80% de la valeur théorique. La valeur prédit après l'opération sera de 60% de la valeur théorique.

De la radiothérapie

LE CONTEXTE

La tumeur à irradier est proche d’organes, particulièrement radiosensibles comme le poumon, le cœur et l’œsophage. Ils sont ainsi exposés aux risques de toxicité rendant la radiothérapie, l’une des plus complexes à réaliser.
Le radiothérapeute doit réaliser un subtil équilibre, à définir pour chaque patient, entre le souhait d’obtenir le meilleur contrôle local de la maladie et la nécessité de fixer des limites raisonnables de probabilité de toxicité. De plus, l’association de plus en plus fréquente d’une chimiothérapie concomitante à la radiothérapie externe majore les risques de toxicité et rend cet équilibre encore plus délicat à définir.

LES TOXICITÉS PRÉCOCES

La toux
C'est une complication fréquente mais qui à tendance à s'estomper avec le temps.
Si nécessaire, on pourra vous prescrire des médicaments à base de codéine ou des corticoïdes dans les formes les plus marquées.

L’œsophagite
L’œsophage est un organe très sensible aux radiations. C’est un facteur limitant dans l’application de la radiothérapie thoracique. Cet effet secondaire est transitoire. L’œsophagite se traduit par une gêne à la déglutition ou dysphagie. Elle se manifeste vers la troisième semaine de traitement et s’estompera à l’arrêt des rayons.
Parfois, elle peut nécessiter un suivi par fibroscopie digestive pour vérifier l’absence de sténose.
Dans ce cas on pourra vous prescrire un pansement œsogastrique, un IPP, des antifungiques (en cas de suspicion de surinfection), des médicaments contre la douleur et transitoirement, une alimentation liquide/parentérale

Les problèmes dermatologiques
La peau peut être affectée par la radiothérapie, c'est la radiodermite. Elle peut rougir, être irritée, avoir l'aspect d'un coup de soleil ou du bronzage dans la zone traitée. Une perte de cheveux ou de poils peut intervenir dans la zone traitée. Dans ce cas, les cheveux repousseront après trois mois environ. Les soins dermatologiques doivent être discutés avec le médecin ou l'infirmière qui vous indiqueront certaines lotions destinées à réduire l'irritation.
On pourra vous prescrire des crèmes émollientes avec ou non des dermocorticoïdes

Les problèmes cardiaques
Ils sont peu fréquents mais peuvent intéresser le péricarde, le myocarde, les artères coronaires ou les valves cardiaques. Ils évoluent souvent à bas bruit. Les complications peuvent se traduire par de l’angine de poitrine, des signes d’insuffisance cardiaque, comme de l’essoufflement (dyspnée) ou encore par une péricardite (inflammation de la poche entourant le cœur ou péricarde) avec des douleurs dans la poitrine.

La fatigue
La plupart des patients commencent à se sentir fatigués après une ou deux semaines de radiothérapie dans la région du thorax. Cette sensation peut s'accroître avec la durée du traitement. Il faut savoir que cela ne signifie pas automatiquement que le cancer est en train d'empirer. Au contraire, cela peut être une preuve de l'efficacité du traitement.
Il est conseillé de se reposer davantage pendant traitement.
L'impression de fatigue ou de lassitude générale disparaît généralement en une semaine après la fin des séances.

LES PROBLEMES TARDIFS

La fibrose pulmonaire (pneumopathie radique)
C’est une complication qui peut se manifester dans les semaines ou les mois après une irradiation pulmonaire qui se traduit par un grand essoufflement (dyspnée), de la toux sèche et parfois un peu de température.
Le poumon radique consiste, le plus souvent, en une anomalie visible sur la radiographie des poumons. Lorsque les lésions sont très étendues, elles peuvent être responsables d'une insuffisance respiratoire plus ou moins sévère.
On vous prescrira des corticoïdes à la dose de 1 mg/kg/j pendant 2-4 semaine puis décroissance progressive qui vous amélioreront rapidement.

La sténose œsophagienne
Pourra être traitée par une dilatation œsophagienne.

Les effets secondaires possibles de la radiothérapie

 

À court terme

Toux

Codéine, corticoïdes

Œsophagite

Pansement œsogastrique, inhibiteur de la pompe à protons (IPP),
Anti fungiques,
Antalgiques de Palier II-III,
Alimentation liquide/parentérale

Radiodermite

Emollients, dermocorticoïdes

À long terme

Pneumopathie radique (toux, dyspnée, fièvre, syndrome interstitiel et fibrose) : jusqu’à 6-9 mois après le traitement

Corticothérapie à 1 mg/kg/j pendant 2-4 semaine puis décroissance progressive

Sténose œsophagienne

Dilatation œsophagienne

De la chimiothérapie

BAISSE TEMPORAIRE DU NOMBRE DE CELLULES SANGUINES

Le problème posé

Cela comprend les cellules sanguines qui luttent contre les infections (globules blancs ou leucocytes), celles qui aident à la coagulation (plaquettes) et enfin celles qui transportent l'oxygène (globules rouges). Quand les cellules sanguines sont très diminuées en nombre, les patients peuvent être plus sujets aux infections, avoir des bleus et saigner facilement. Ils peuvent aussi se sentir particulièrement fatigués.

Le nadir
Au cours d’un traitement de chimiothérapie standard, le taux des cellules sanguines baisse pour atteindre un minimum, le nadir, le plus souvent entre le 8 ème et le 14 éme jour après le début du cycle. Afin de surveiller l’évolution des cellules sanguines dans le temps, votre médecin pourra vous demander de réaliser des prises de sang régulières entre chaque cycle de chimiothérapie.
Dans tous les cas, une prise de sang est nécessaire avant chaque perfusion de chimiothérapie pour s’assurer que le taux des cellules sanguines est revenu à un niveau permettant de réaliser la perfusion suivante. Généralement, il est demandé avant chaque cycle que le taux de polynucléaires neutrophiles (une forme de globules blancs ou leucocytes) soit supérieur à 1 500/mm 3 et que le taux de plaquettes soit supérieur à 100 000/mm 3 .

LA FIÈVRE

La survenue d’une fièvre supérieure ou égale à 38°5C et d’un taux bas de polynucléaires neutrophiles. Elle peut faire craindre une infection alors que vos défenses contre les infections sont temporairement altérées. Dans ce cas, le médecin peut demander que vous soyez hospitalisé quelques jours pour administrer des antibiotiques à large spectre par voie intraveineuse. Dans certains cas, il vous demandera de prendre des antibiotiques par la bouche à la maison.

LA FATIGUE

La fatigue est très fréquente au cours des traitements par chimiothérapie. Une des raisons de la fatigue est la baisse du taux des globules rouges (ou du taux d’hémoglobine) qui survient fréquemment au fur et à mesure des cycles de chimiothérapie. L’administration de transfusions ou de médicaments de type érythropoïétine (EPO) sont des solutions pour diminuer l’anémie et la fatigue.
La fatigue est aussi favorisée par le changement de vie pour vous et votre entourage que représentent les traitements. Il est également normal de ressentir une certaine inquiétude pour l’avenir, et certaines malades se sentent déprimés. N’hésitez pas à vous faire aider, pour traverser cette période !

LA PERTE DES CHEVEUX ET DES POILS

Les cellules à division rapide dans les racines des cheveux et des poils peuvent être touchées par les médicaments de chimiothérapie. Ceci entraîne une chute transitoire des cheveux et des poils. Cette chute est plus ou moins importante selon les traitements et débute le plus souvent 2 à 3 semaines après le premier traitement. Ceci peut se voir avec de nombreuses molécules, mais cet effet secondaire est plus marqué si votre protocole
Les cheveux repoussent en quelques mois. Souvent, vous serez agréablement surpris par la nouvelle pousse de cheveux, car vous pourrez constater qu’ils sont plus beaux qu’avant. Parfois, vous constaterez que vos cheveux sont de couleur et de texture légèrement différentes.

LES TROUBLES DIGESTIFS

Les nausées et les vomissements

L’organisme perçoit les médicaments de chimiothérapie comme toxiques et réagit en voulant les rejeter par des nausées et des vomissements. Il s’agit d’une réaction inadaptée, puisque, le plus souvent les médicaments sont injectés par voie intraveineuse. Ce type de réaction est variable selon les médicaments inclus dans le traitement et selon les patients.

Les nausées et vomissements immédiats
Ils peuvent survenir surtout dans les heures qui suivent l’administration de la chimiothérapie, plus rarement au cours des jours suivants. Des médicaments puissants vous seront proposés pour limiter les vomissements. Ce sont les corticoïdes à forte dose (Soludécadron™, Solumédrol™, etc.) associés à une classe de médicaments appelés « sétrons » (Kytril™, Navoban™, Zophren ™).

Les vomissements sont aussi influencés par votre attitude vis-à-vis du traitement.
Plus vous êtes nerveux, moins vous acceptez le traitement, plus vous êtes à risque d’avoir des vomissements. Si vous n’arrivez pas à vous décontracter suffisamment, demandez à votre médecin si vous pouvez prendre un calmant ou un anxiolytique la veille et/ou le matin de votre séance de traitement.

Les nausées et vomissement retardés
Les nausées peuvent persister quelques jours après le traitement. Pour diminuer leur survenue, votre médecin vous proposera de prendre pendant quelques jours des médicaments anti-nauséeux (corticoïdes, Primpéran™, Vogalène™ ou sétrons). L’aprépitant (Emend™), est un médicament appartenant à une autre classe pharmacologique, les inhibiteurs des récepteurs NK1. Ce médicament, actif par voie orale, en association avec la cortisone et les « sétrons », est efficace pour atténuer ce type de nausées.

Les troubles du transit intestinal

La diarrhée
Certains médicaments de chimiothérapie comme l’étoposide, le Campto™, l’Alimta™ peuvent provoquer de la diarrhée et des mesures spécifiques peuvent être nécessaires.

La constipation
A l’inverse, les dérivés de la pervenche comme la vindésine, la vinblastine, la vinorelbine (Navelbine™) et les « sétrons » donnés comme traitement préventif des nausées et des vomissements favorisent la constipation

Un transit irrégulier…
D’une façon générale, la chimiothérapie entraîne une certaine irrégularité du transit intestinal.
En fonction de la perturbation observée, vous pouvez être amené à modifier votre régime alimentaire pour tenter de régulariser votre transit intestinal.

La mucite et les aphtes
La muqueuse de la bouche est souvent sensible à l’action de la chimiothérapie. De fait, les cellules des muqueuses digestives sont parmi celles qui se divisent le plus vite des tissus de l’organisme. De plus, lorsque le taux de globules blancs au cours de la chimiothérapie baisse, la muqueuse a moins de défenses contre les germes qui sont présents naturellement dans la bouche. Enfin, certains médicaments, comme la doxorubicine, l’étoposide, le pemetrexed (Alimta™), le Taxol™ ou le Taxotère™ sont plus toxiques pour la muqueuse de la bouche que d’autres.

  • Dans un premier temps, la muqueuse de l’intérieur de la bouche a tendance à s’enflammer (mucite), à devenir rouge et sensible. A ce stade, il est important de demander à votre médecin des bains de bouche spéciaux à base de bicarbonate et d’antiseptiques parfois associés à des antifongiques (médicaments contre les champignons comme le Loramyc™).
  • Ce traitement peut éviter que n’apparaissent des petites ulcérations (aphtes) à l’intérieur de la bouche ou sur le bord de la langue.
  • Assez souvent on peut alors également observer un dépôt blanchâtre sur ou autour des aphtes, voire de façon un peu plus diffuse dans la bouche et sur la langue. Il s’agit de champignons de type Candida albican s, gênants mais rarement toxiques, qui se développent en profitant de cette période de faiblesse de défense. Dans ce cas, votre médecin vous proposera un traitement dirigé contre ces champignons.


Si vous avez trop de difficultés à avaler en raison de ces aphtes, n’hésitez pas à en parler avec votre médecin. Habituellement, ces désagréments sont temporaires et disparaissent lorsque le taux de globules blancs revient à la normale.

L’IMPACT SUR LE CŒUR

Quels sont les médicaments en cause ?
Il s’agit principalement des médicaments de la classe des « anthracyclines », comme l’Adriblastine™, la Farmorubicine™. Ces médicaments peuvent être à l'origine d'insuffisances cardiaques. L’Endoxan™, pour sa part peut être responsables d’une cardiotoxicité aiguë liée à la dose. Exceptionnellement, le cisplatine, la mitomycine et le 5 FU sont responsables, au cours des premières administrations, de choc ou d'insuffisance cardiaque. Ce type d’incident peut aussi se rencontrer avec les alcaloïdes de la pervenche, comme la Navelbine™.

Le dexrazoxane (Cardioxane™)
Ce médicament est utilisé dans la prévenir la cardiotoxicité chronique cumulative liée à l’utilisation de la doxorubicine ou de l’épirubicine. Le dexrazoxane est une prodrogue qui se transforme après pénétration dans la cellule en métabolites chélateurs du fer. Il est administré par perfusion intraveineuse brève (15 minutes) environ 30 minutes avant la chimiothérapie.

LES TROUBLES NEUROLOGIQUES
Certains médicaments de chimiothérapie peuvent toucher les nerfs. Cette atteinte peut se traduire par des fourmillements dans les doigts, des bourdonnements d’oreilles ou une perte d’audition.
Ces problèmes se résolvent avec le temps mais peuvent tarder à s’améliorer après l’arrêt du traitement.

 

@ Pour plus de détails, cliquez sur le lien « Effets Secondaires de la chimiothérapie ».

Des thérapies ciblées

AVEC LES INHIBITEURS DE L'EGFR

Avec le gefitinib ou l'erlotinib on peut observer :

  • Des troubles ophtalmologiques :notamment en cas d’allongement des cils, d’antécédent de sécheresse oculaire et de kératite, de port de lentilles de contact.
    • Syndrome de l’œil sec : larmes artificielles
    • Blépharite n Utilisation d’un traitement mouillant et symptomatique ; Compresses chaudes, nettoyage de la paupière
    • Kératite n Réévaluation du traitement par ITK : une interruption, voire un arrêt définitif, est nécessaire en cas de kératite ulcéreuse
  • Des diarrhées, parfois importantes pouvant amener à l'arrêt du traitement
  • Des rashs, une sécheresse cutanée ou des éruptions acnéiformes
     

Beaucoup plus rarement, on peut rencontrer des perforations gastro-intestinales, une pneumopathie, une atteinte du foie et des problèmes oculaires (kératite)

AVEC LES ANTI-ANGIOGENIQUES

Avec le bevacizumab, il peut y avoir :

  • Une hypertension artérielle, une atteinte rénale avec protéinurie (albumine dans les urines
  • Un problème de cicatrisation (en cas de chirurgie programmée, il faudra arrêter le traitement
  • Une augmentation du risque thromboembolique artériel (AVC, AIT, infarctus du myocarde) et veineux
     

Beaucoup plus rarement, ont été décrits, des perforations gastro-intestinales, une leuco-encéphalopathie postérieure. De plus, il existe un risque hémorragique majoré avec des hémorragies liées à la tumeur, des hémorragies pulmonaires et des hémoptysies

AVEC LES INHIBITEURS DE L'ALK (CRIZOTINIB)

Des troubles visuels
Troubles de la vision persistant ou s’aggravant peuvent s'observer. On vous prescrira un bilan ophtalmologique.

Des problèmes cardiaques
Des cas de syncope ont été observés. On vérifiera l'ECG, et, en l’absence d’anomalie, le traitement sera poursuivit.
On surveillera tout particulièrement un des paramètre de l'ECG, le segment QTc, notamment en cas de troubles ioniques ou de prescription concomitante d’un médicament allongeant le QTc. L’intervalle QT désigne le laps de temps qui sépare les ondes Q et T sur le tracé d’un électrocardiogramme (ECG). Il quantifie le temps entre le début de dépolarisation des cellules myocardiques et leur repolarisation.

  • QTc > 500 ms sur au moins 2 tracés ⇒ interrompre le crizotinib jusqu’à résolution à un grade ≤ 1
  • QTc ≤ 450 ms ou à la valeur de base QTc > 500 ms et allongement > 60 ms par rapport à l’ECG de base et torsades de pointes ou tachycardie ventriculaire, ou arythmie sévère ==> Arrêt définitif du crizotinib

QUELQUES CONSEILS

La kinésithérapie et la rééducation respiratoires prescrites à votre sortie de l'hôpital, sont fondamentales après l’opération pour récupérer au plus vite une vie le plus possible normale
Dégagez le temps nécessaire pour faire les exercices...

Mise à jour

4 avril 2022