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La prévention

La lutte contre le tabagisme

N’OUBLIONS PAS !

Le cancer primitif du poumon est celui dont le lien causal avec le tabagisme est le plus marqué. Quatre vingt cinq pour cent des cancers bronchiques sont attribuables au tabac. Les facteurs de risques professionnels, comme par exemple l'exposition à l'amiante, ne sont pas simplement additifs mais multiplicatifs.
Le risque relatif de développer un cancer bronchique est, globalement pour un fumeur, de 10. Ce risque va augmenter avec la quantité fumée par jour mais surtout la durée du tabagisme. L'âge de début, surtout s'il est inférieur à 15 ans, est également important. Le risque augmente, aussi, avec la teneur en goudron, l'absence de filtre, l'inhalation et l'usage du tabac brun.
Le risque diminue après l'arrêt du tabac de façon exponentielle après, cependant, une période transitoire d'augmentation paradoxale pour revenir au risque de la population non-fumeuse au bout de 10 à 15 ans.

QUEL EST L’INTÉRÊT D’UN SEVRAGE TABAGIQUE ?

L’arrêt du tabac

Il se traduit très rapidement par une baisse rapide de la carboxyhémoglobine (HbCO) dans le sang, par une récupération du goût et de l’odorat. Chez les sujets souffrant de bronchite chronique (BPCO), les symptômes de toux et d’expectoration diminuent également rapidement.
L’arrêt du tabagisme s’accompagne d’une chute du risque de mortalité par cancer du poumon mais aussi du risque de mortalité coronarienne (infarctus du myocarde) ainsi que d’une réduction des risques liés au tabagisme passif pour l’entourage ou le foetus, le cas échéant.
L’arrêt de la consommation tabagique doit intervenir le plus tôt possible, cependant, quel que soit l’âge, des bénéfices mesurables pour la santé sont observés.

Comment arrêter ?

Il existe plusieurs méthodes différentes selon la phase dans laquelle se trouve le fumeur et selon sa dépendance.  Si votre médecin vous pose la question : « Avez-vous envisagé la possibilité d’arrêter de fumer » ou, « Voulez arrêter de fumer ? » Réfléchissez-y ! En effet, ce conseil « minimal » est efficace et des études contrôlées en médecine générale montrent 2 à 5 % d'arrêts soutenus sont ainsi obtenus.
Pour en savoir plus sur les moyens disponibles, allez au chapitre,
Arrêter de fumer

Une meilleure alimentation...

MANGEZ MOINS DE VIANDE ROUGE

L'étude américaine NIH-AARP a montré une augmentation de 20 % du risque de cancer du poumon dans le cas d'une consommation de viande rouge supérieure à 63 g/1 000 Kcal/jour.

CONSOMMEZ DES FRUITS ET DES LÉGUMES

L'impact de la consommation de fruits et légumes a été confirmé par plusieurs études. Les spécialistes s'accordent à considérer que les fruits ont un rôle protecteur contre le cancer du poumon, particulièrement chez les fumeurs actifs. Il faut souligner que le bénéfice réel est faible par rapport à l'action délétère du tabac !   

Mise à jour

26 novembre 2018