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La recherche fondamentale

Les facteurs pronostiques

LA GÉNOMIQUE

Cinq gènes pour évaluer le pronostic ?

Pour optimiser les stratégies thérapeutiques pour la prise en charge des cancers du poumon peu évolués, des chercheurs ont mis au point une technique de criblage génomique. Grâce à cette modélisation, les scientifiques sont en mesure d’identifier les sous-populations à risque de récidive et donc susceptibles de bénéficier d’un traitement adjuvant après l’intervention chirurgicale.
De plus, une étude a montré que cinq gènes constituaient de bons marqueurs pour évaluer le pronostic la maladie en termes de temps sans rechute et de survie globale. Il s’agit des cinq gènes suivants : DUSP6 , MMD , STAT1 , et ERBB3.

11 gènes pour classer les patients en trois groupes de risque...

Plus récemment, en utilisant des techniques d'amplification de l’ADN de 14 gènes, dont 3 gènes de référence (ESD , TDB et  YAP1) , deux équipes de chercheurs, ont montré que les 11 autres étaient directement impliqués dans l’oncogenèse tumorale. Il s'agissait du  BAG1 , BRCA1 , CDCG , ERB3.
A partir de l’expression relative de l’amplification génique, un algorithme pronostique est calculé permettant de définir trois groupes de risque, élevé, intermédiaire ou faible.

L’EXPRESSION DE LA PROTÉINE ERCC1

La réparation de l’ADN est une cause importante connue de résistance au traitement par les sels de platine. La protéine ERCC1 (Excision Repair Cross-Complementation group 1) participe à la réparation des brins d’ADN.
Des travaux récents ont  montré que la présence de la protéine ERCC1, dans la tumeur était  corrélée avec une résistance au traitement par le cisplatine. Le dosage de cette protéine pourrait permettre de déterminer le meilleur traitement adjuvant à mettre en œuvre et, en particulier, la pertinence de l'utilisation de platine.

LES AUTRES ANOMALIES MOLÉCULAIRES

L'EGFR

Le statut du facteur épidermique de croissance (EGF) et de son récepteur (EGFR) est important à double titre. D'une part, il est associé au pronostic de la maladie. D'autre part, c'est une notion nécessaire à l'utilisation des inhibiteurs du facteur de croissance, l'erlotinib (Tarceva TM ) ou le géftinib (Iressa TM ).

La protéine de fusion EML4-ALK

Cette protéine de fusion est retrouvée dans environ 15 % des cancers du poumons. Elle correspond à une fusion entre la protéine EML4 ( Echinoderm Microtubule Associated protein like 4 ) et la portion intracellulaire de récepteur tyrosine kinase ALK (Anaplastic Lymphoma Kinase). La présence de cette protéine est un marqueur de la résistance aux inhibiteurs de l'EGFR. 

Altérations moléculaires oncogéniques émergentes dans les adénocarcinomes

  • Mutations de MET, RAF1, ARAF
  • SOS1, RASA1, VAV1
  • Amplifications de MAPK1
  • Variants d’épissage de SMARCA4
  • Activation de MYC
  • Altérations de TP53

Les anomalies génétiques

 

Amplifications Translocations
NF1 (8 %) 
RIT1, MET (2%) 
ERB2 (1%)
KRAS (32%) 
EGFR (11%) 
BRAF (2%) 
MET (exon 14 (4%) 
ERB2, ROS1 fusion (2%) 
ALK fusion, RET fusion, MAP2K1 (1%)

 

Mise à jour

17 septembre 2015