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L'épidémiologie

Un groupe hétérogène de tumeurs...

Il existe deux principaux types de cancers du testicule en fonction de la nature des cellules proliférant et qui ont des protocoles de traitement spécifiques.

  • Les tumeurs germinales (TG) dans 98% des cas comprennent 
    • Les tumeurs séminomateuses  qui se développent à partir des cellules assurant la production des spermatozoïdes dans environ 55 % des cas
    • Les tumeurs non séminomateuses (TGNS), qui ont comme point de départ les cellules souches, totipotentes du testicule dans environ 45 % des cas
  • Les tumeurs non-germinales qui se développent à partir des cellules de soutien du testicule, cellules de Leydig* ou de Sertoli** sont très rares, environ 2 %.

 

* Franz von Leydig (1821 - 1908) zoologiste bavarois spécialiste en anatomie comparée
** Enrico Sertoli physiologiste et histologiste italien (1842 - 1910)

Une tumeur rare mais dont l'incidence est en hausse...

Dans le monde, l’incidence annuelle du cancer du testicule varie entre 0,2 et 9,2 cas pour 100 000 hommes. Son incidence est en forte croissance ces 25 dernières années.
Au niveau mondial, il existe de fortes disparités. D’après les données de la base de données de l'IARC, GLOBOCAN , en 2008, les taux d’incidence étaient compris entre 7,8 pour 100 000 personnes-années et 0,2, les taux les plus élevés étant observés en Europe, Amérique du Nord et Australie.
En Europe, on observe cette augmentation depuis les années 1960, avec un important gradient nord-sud, les taux d’incidence les plus élevés étant observés dans les pays d’Europe du Nord

 

EN FRANCE en 2018

L'incidence annuelle du cancer du testicule, en 2018, elle est estimée à 8.71 cas pour 100 000 hommes soit 2 800 nouveaux cas par an. Le cancer du testicule représente 1 à 2 % des cancers chez l'homme et 3,5 % des tumeurs urologiques. Son incidence est en hausse depuis 1980 (+2,4 % par an en moyenne) avec une augmentation plus modérée depuis 2005 (+1,6 % par an entre 2005 et 2012).
Rare avant 15 ans et après 50 ans, le pic de fréquence se situe à la trentaine pour les tumeurs germinales non-séminomateuses (TGNS) et la quarantaine pour les tumeurs germinales séminomateuses (TGS).

VOUS AVEZ TOUTE CHANCE DE GUÉRIR !

Le cancer du testicule est, de nos jours, le plus souvent curable et les taux de guérison avoisinent les 100 % pour les formes localisées.
Ainsi, en 2015, en France, la survie à 15 ans est de 94 %, tout stade confondu. Avec 2 350 cas  de cancers du testicule recensés, les statistiques ne révèlent que 83 décès liés à la maladie… Ce cancer se situe au dernier rang des décès parmi les autres cancers avec un taux de mortalité standardisé est de 0,2 !

Mise à jour

12 novembre 2023