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En immunothérapie

Un inhibiteur des points de contrôle immunologique

EN SECONDE LIGNE, PEMBROLIZUMAB

Une étude publiée récemment à montré que l'administration pendant 6 mois d'une immunothérapie par le pembrolizumab était plus efficace que le traitement standard par l'association carbo-taxol en termes de survie sans progression.

POUR LES CANCERS MSI

Les tumeurs MSI représentent environ 30 % des cas. Ce phénotype MSI est consécutif à un défaut de la réparation des mésappariements de l’ADN (dit « dMMR »Ces tumeurs dMMR/MSI présentent une charge mutationnelle élevée, associée à une infiltration lymphocytaire importante et une expression forte de PD-L1 suggérant une sensibilité aux inhibiteurs de checkpoints immuns.

JEMPERLI™ (DOSTARLIMAB)

C'est un nouveau anticorps monoclonal ciblant le checkpoint PD1. Dans l'essai de Phase-III RUBY, cette immunothérapie augment significativement la survie sans progression par rapport au traitement classique "carbo-taxol" en première ligne de traitement chez les patientes dMMR/MSI.
Il est homologué en monothérapie chez les patientes atteintes de cancer de l’endomètre avancé ou récurrent, dMMR/MSI, en deuxième ligne après chimiothérapie à base de sels de platine.
La posologie de dostarlimab est de 500 mg en intraveineux toutes les trois semaines pour quatre cycles puis 1000 mg toutes les six semaines jusqu’à progression éventuelle de la maladie.
Il est disponible en ATU depuis 2020 pour les patientes non éligibles à un essai clinique.

PEMBROLIZUMAB + LENVATINIB (KYSPLYX™)

C'est une association d'un inhibiteur des points de contrôle immunitaire et d'un inhibiteur multikinase actif par voie orale et déjà indiqué pour le traitement de certains cancers du rein..
Cette association est homologuée pour les patientes atteintes d’un cancer de l’endomètre localement avancé ou métastatique en progression après une première ligne de traitement à base de sels de platine. 

Mise à jour

6 juin 2023