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La prise en charge

De nouveaux facteurs pronostiques

De très nombreuses équipes étudient ce problème. Récemment, il a été montré que la présence d’une surexpression du facteur de croissance épidermique (EGFR), dans les tissus touchés par le cancer du col, était associée à un moins bon pronostic et à une sensibilité moindre à la chimiothérapie.
D’autres équipes travaillent sur la valeur pronostic de l’accélérateur de croissance « erb-B2 » et du gène p53.

L'atteinte des ganglions

LA RECHERCHE DU GANGLION SENTINELLE

La technique du ganglion sentinelle a été développée, afin d’effectuer un prélèvement ganglionnaire ciblé, plus pertinent sur le plan diagnostique et moins agressif.
délétère en termes de complications. 
La technique associe une injection préopératoire d’isotope à une injection peropératoire de bleu patenté. Le plus souvent une lympho-scintigraphie est réalisée avant l’intervention. Cette technique est améliorée par les techniques récentes de SPECT-CT. 
En cours d’intervention, les ganglions marqués par le traceur, coloré ou isotopique, sont prélevés et bénéficient d’une analyse histologique poussée.
Cette technique s’avère efficace puisque la majorité des malades a au moins un ganglion détecté avec environ 80 % de détection bilatérale. Il s’agit réellement d’un prélèvement
ciblé car, en moyenne, 3 ganglions sont prélevés.
Enfin, la technique du ganglion sentinelle permet d’identifier des ganglions dans des territoires « inattendus » dans de nombreux cas. Chez environ 5 % des patientes, les ganglions sont prélevés uniquement dans des territoires non attendus et quelques patientes n’ont des métastases que dans ces territoires.

LES MICRO-MÉTASTASES GANGLIONNAIRES

Les micro-métastases des ganglions lymphatiques sont associées de manière indépendante à un risque plus élevé de récidive tumorale dans le cancer du col de l’utérus.
Certains auteurs prônent leur recherche systématique. En cas de micro-métastases des ganglions lymphatiques, les patientes devraient être considérées comme étant éligibles à une radiothérapie adjuvante.

Mieux protéger la vessie des rayons…

La curiethérapie a une place très important dans le traitement du cancer du col de l’utérus. L’irradiation se complique parfois d’irritation de la vessie. Pour protéger la vessie, plusieurs équipe test l’intérêt d’injection intravésicale d’acide hyaluronique.

Les nouveaux vaccins contre les Papillomavirus

Le vaccin V503 est en cours de développement. Il est ciblé contre 9 types de Papillomavirus. Les première études sont encourageantes. Les études de Phase 3 ont débuté.

Mise à jour

10 décembre 2023