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La prévention

Ce que l’on sait aujourd’hui de la cancérogenèse

LE CONSTAT ...

A ce jour, l’origine des tumeurs du système nerveux n’est pas entièrement connue. Ceci explique, en partie, qu’il n’existe pas de moyens reconnus pour prévenir la survenue d’une tumeur cérébrale.


QUELQUES FACTEURS SUSPECTÉS

L’alimentation
Les aliments contenant de grandes quantités de dérivés nitrés, comme les salaisons, le corned-beef ont été incriminés.

Les champs électriques et magnétiques à basse fréquence
Le rôle pathogène des champs électriques et magnétiques à basse fréquence sur l’induction des oncogènes n’a été prouvé qu’expérimentalement, mais les conclusions d’innocuité demeurent contestées et de vastes programmes épidémiologiques sont en cours.
N’oublions pas la conclusion de l’étude INTERPHONE « Bien que ces résultats ne soient pas significatifs, il semble toutefois exister une tendance générale à une augmentation du risque de gliome chez les plus « gros consommateurs » de téléphonie mobile : utilisateurs de longue durée, au temps de communication élevé et ayant utilisé un plus grand nombre de téléphones. »
Avant la publication des résultats des autres études, par précaution, il faut fortement déconseiller l’utilisation des téléphones portables chez les jeunes enfants avant 12 ans et limiter, en temps, leur utilisation chez l’adulte.

Les maladies allergiques et les infections saisonnières
Une étude épidémiologique récente conduite en Allemagne sur 1178 gliomes, a montré une association inverse entre le développement d’une tumeur gliale et la présence d’une maladie allergique ou de maladies infectieuses saisonnières. en cas :

  • De maladies allergiques, comme un asthme ou un eczéma, une réduction du risque relatif de 41 % (intervalle de confiance 95 % - 51 à 39 %)
  • De maladies infectieuses répétitives, comme des rhumes ou des épisodes grippaux, une réduction du risque relatif de 28 % (39 à 15 %)

La chimioprévention

C’est l’utilisation de substances, naturelles ou synthétiques dans l’espoir de réduire le risque de développement d’un cancer ou de prévenir une récidive. A ce jour, cependant aucune étude n’a encore prouvé scientifiquement son utilité dans la prévention des tumeurs cérébrales.

Mise à jour

Lundi 23 Février 2009