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La vie après

Le passage à vide …

Lorsque les traitements se terminent et que la lutte contre la maladie s’arrête, il n’est pas rare de ressentir à ce moment une grande lassitude. Lutter pour guérir d’un sarcome est l’un des plus importants combats de la vie ...
Cette lutte a un retentissement sur vous-même et sur tous ceux qui vous entourent et vous aiment. L’arrêt des traitements peut s’accompagner d’une forme de décompression mentale et d’un état plus ou moins dépressif.

La lutte pour supporter les traitements est terminée, la très forte prise en charge par les équipes soignantes se fait moins proche, la vie quotidienne reprend petit à petit ses droits avec ses soucis, mais la fatigue accumulée ne permet pas d’avoir autant de courage.
Enfin et surtout, on ne peut qu’éliminer lentement la peur de rechuter. Il est possible qu’à ce moment vous ressentiez la nécessité légitime d’une aide, si vous n’en avez pas eu besoin jusqu’ici.

Sans attendre, contactez votre médecin, les services sociaux de votre hôpital ou une association !

Un site pour vous aider consacré aux sarcomes : Cancers-Sarcomes

Si vous avez subi une amputation

 C’est dur…

Beaucoup de malades, à l'annonce de l'amputation, se disent : « puisqu'on m'ampute, la vie n'est plus possible, ou la vie ne vaut plus la peine d'être vécue ». Le message que l’équipe médicale vous a transmis est le suivant : « c'est une chose terrible qui vous arrive, mais la vie va continuer, la vie sera différente mais en gros tout ce que vous faisiez, vous le ferez ; vous le ferez peut-être plus lentement, mais vous le ferez parce qu'un amputé bien rééduqué, bien appareillé peut faire pratiquement tout, même s'il le fait de façon moins performante »…


Votre vie sexuelle après…

L’amputation d’un membre modifie le comportement au moment des rapports sexuels. Elle est à l’origine de douleur chronique et de douleurs du membre fantôme qui peuvent gêner la personne lors des rapports. Une consultation auprès d’un spécialiste de la douleur est alors recommandée.

Le retentissement sur la fertilité

Certaines chimiothérapies utilisées pour le traitement des sarcomes peuvent diminuer la fertilité. Dans tous les cas, le médecin qui prescrit la chimiothérapie vous informera en détail sur ces questions.

@ Pour en savoir plus, consultez : SEXUALITE & CANCER


Chez l'homme
La stérilité, en relation avec une diminution du nombre de spermatozoïdes ou « azoospermie » est très fréquente avec les traitements de chimiothérapie. Une azoospermie survient chez environ la moitié des patients est le plus souvent réversible.
Il est toujours possible de prélever du sperme, avant de débuter le traitement, de le conserver congelé pour une utilisation plusieurs années plus tard. Ceci est géré par les Centres d'Etude et de Conservation des Oeufs et du Sperme humain (CECOS).


Chez la femme
Certains médicaments anticancéreux peuvent altérer le fonctionnement des ovaires. Souvent, les femmes observent une irrégularité de leurs cycles menstruels avec le plus souvent un allongement des intervalles entre les cycles. Les règles peuvent s’arrêter. Si les ovaires ne produisent plus d'hormones, la patiente peut ressentir des symptômes de ménopause comme des bouffées de chaleur.
Les conséquences de la radiothérapie sur la fertilité sont désormais limitées par la réduction des champs irradiés ou la transposition des ovaires. Il est envisageable de prélever des ovules, avant de débuter le traitement, de le conserver congelé pour une utilisation plusieurs années plus tard.
Pour plus d’informations, vous pouvez vous adresser au CECOS le plus proche de votre domicile.

La contraception
Lors du diagnostic et du traitement d'un lymphome, la survenue d'une grossesse n'est pas souhaitable dans la mesure où elle a de fortes chances de gêner la réalisation du traitement idéal.
Si vous êtes réglée, vous pouvez être enceinte au décours du traitement. Ce peut être aussi le cas si vos cycles sont très irréguliers. Les effets secondaires de la chimiothérapie sur le fœtus au cours du 1er trimestre n'étant pas connus, il est donc important que la patiente discute avec son médecin de la contraception avant de commencer le traitement.


 

Une grossesse après traitement

La survenue d'une grossesse lors de la phase post-thérapeutique ne doit pas être systématiquement déconseillée ou évitée chez les femmes encore en âge de procréer.
Les grossesses survenant chez des patientes ayant été traitées pour cancers ne comportent pas plus d'incidents que les autres.
Le risque de malformation fœtale ne semble pas augmenté.
L'influence néfaste d'une grossesse sur l'avenir cancérologique de la patiente n'a jamais été démontrée.
Les médicaments cytotoxiques administrés à la mère n'ont pas de conséquences perceptibles sur la descendance.
Cependant, ne serait-ce qu'au regard de ce dernier risque théorique, un délai post-thérapeutique, en général d'au moins un an, est le plus souvent conseillé. Pendant cette période, une contraception sera prescrite.

Mise à jour

Septembre 2008