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Le bilan pré-thérapeutique

Les mélanomes à faible risque de rechute.

Pour les mélanomes de stade I

Les examens complémentaires ne sont pas systématiques à ce stade, en dehors d'une prise de sang standard comportant le dosage de la LDH.

Pour les mélanomes de stades IIA et IIB (N0)

Dans certains centres, une radiographie pulmonaire et une échographie hépatique seront systématiquement demandées.
Une échographie, étudiant le premier relais ganglionnaire au voisinage de la lésion, pourra être demandée.
En fonction des signes et de l'évolution de la maladie, on pourra demander d’autres examens complémentaires comme, par exemple :

  • Un scanner du thoracique, de l'abdomen ou du cerveau
  • Une IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) cérébrale, hépatique ou de la colonne vertébrale
  • Une scintigraphie osseuse

@ Pour plus de détails, cliquez, ici, sur Imagerie Médicale

Les mélanomes à fort risque de rechute (IIC) ou stade III

LE BILAN HABITUEL

A ce stade un bilan complémentaire s'impose pour préciser la meilleure stratégie thérapeutique.

  • Une échographie locorégionale de la zone de drainage
  • Un scanner thoracique, abdomino-pelvien et cérébral (ou IRM)
  • Un examen TEP - FDG peut également être envisagé dès le stade IIC
     

 D'AUTRES EXAMEN POUR DÉFINIR LA STRATÉGIE THÉRAPEUTIQUE

Le génotypage
Il est recommandé pour rechercher des mutations en cas de mélanomes cutanés métastatiques.
Lorsque la tumeur n'est plus résécable (stades IIIC, IV) et en dehors des métastases cérébrales, le pronostic de la maladie et les possibilités thérapeutiques sont fonction de l'existence d’une mutation des gènes BRAF , RAS et KIT.

La recherche de mutation BRAFV600, NRAS
Elle est nécessaire à la connaissance du statut mutationnel au stade III ; elle est indispensable au stade IV. La recherche porte principalement sur une mutation BRAFV600, NRAS principalement en cas de BRAF négatif, cKIT exceptionnellement. Elle peut aussi être découler de l’analyse du génotypage réalisée sur la biopsie d’une métastase accessible ou, par défaut, des ganglions du curage ou de la tumeur primitive en l’absence d’autres tissus disponibles.

Les marqueurs tumoraux

Leur détermination ne fait pas encore partie de la pratique courante. Cependant, ils peuvent très utiles pour apprécier les risques d’évolution métastatique d’un mélanome. Les marqueurs proposés sont les suivants :

  • ICAM 1
  • NSE
  • LAAF1
  • PCR tyrosinase
  • Protéine S100
  • MIA (Melanome Inhibiting Activity)



 

@ Pour plus de détails, cliquez, ici, sur « Marqueurs tumoraux ».

 

LES EXAMENS DE BIOLOGIE MOLÉCULAIRE

Les résultats obtenus avec les thérapies ciblées dans le traitement des mélanomes avec certaines mutations génétiques rendent très important d'étudier le statut BRAF des malades.
Une recherche de la mutation V600 de BRAF sur la tumeur primaire ou sur les ganglions issus d’un curage est maintenant de pratique courante  à partir des stades IIC et a fortiori aux stades III et IV.
En revanche, à ce jour, la recherche des mutations de NRA S, cKIT et d’un réarrangement de ALK restent du domaine de la recherche.

Une consultation d'oncogénétique

Les dernières recommandations prônent pour une consultation d’oncogénétique dans les cas  suivants :

  • Au moins deux mélanomes invasifs avant 75 ans chez des apparentés du premier ou de second degré ou chez un même malade ;
  • Chez un même patient ou dans ses apparentés, l'existence d’un mélanome cutané invasif et d’un mélanome oculaire, d’un cancer du pancréas, d’un cancer du rein, d’un mésothéliome ou d’une tumeur du système nerveux central.

Mise à jour

31 juillet 2016