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Gammapathie monoclonale

Le concept de gammapathie monoclonale, par rapport aux gammapathies polyclonales, a été introduit pour la première fois en 1960 par Jan Waldenström.
Celui-ci distinguait ainsi, parmi les patients présentant une hypergammaglobulinémie, ceux chez qui on observait une bande étroite à l’électrophorèse des protéines sériques (ou « protéine monoclonale »).
 

Ganglion lymphatique

Masse arrondie de tissus dans le système lymphatique jouant le rôle mécanique d’un filtre et le rôle biologique de barrière immunitaire, permettant à l’organisme de combattre les infections ou les tumeurs. L’envahissement des ganglions lymphatiques au cours de l’évolution d’un cancer signifie que les cellules ont quitté l’organe de départ pour se disperser dans les vaisseaux. Un traitement par médicament peut alors être indiqué en plus de la chirurgie. « Node » en anglais.  

Gastrectomie

Ablation totale ou partielle de l'estomac.  

Gastrite

Inflammation de l'estomac.  

Gastro-entérologue

Médecin spécialisé dans les maladies de l'appareil digestif.  

Gastroscopie (fibroscopie gastrique)

Examen de l’intérieur de l’estomac à l’aide un instrument d’optique. A cours de l’examen de petits instruments peuvent être introduits dans l’appareil pour permettre de prélever une petit morceau de tissu (biopsie).  

Gastrostomie

Abouchement de l'estomac à la peau.  

Gène

Définition factorielle

Facteur héréditaire responsable du déterminisme et des modalités de transmission d'un caractère observable, appelé phénotype.
La génétique formelle consiste à définir et interpréter, en termes de combinaisons de facteurs déterministes, les modalités de transmission héréditaires de cc phénotype.
L'existence d'un gène responsable d'un caractère particulier ne peut être perçue que dans la mesure où il existe plusieurs formes différentes de ce gène, appelées formes alléliques ou plus simplement allèle du gène, responsables, quant à elles, selon leurs combinaisons génotypiques (voir génotype en un locus), des différentes formes observables du caractère étudié.


Définition fonctionnelle

Le gène est alors défini comme un ensemble de mutations ne complémentant pas entre elles, preuve qu'elles affectent le même gène, le croisement de deux souches pures pour chacune de ces mutations donne un hybride de phénotype mutant (il n'y a pas de complémentation); inversement, quand deux mutations récessives, induisant un même phénotype mutant ne sont pas alléliques et affectent deux gènes différents, alors l’hybride est de phénotype sauvage (il y a complémentation: pour chacun des deux gènes, l'hybride possède un exemplaire muté récessif et un exemplaire normal dominant).

Le test de complémentation ainsi défini est un test d'allélisme et permet de classer en groupes dits de complémentation les allèles d'un même gène (il serait plus judicieux d'utiliser le terme de groupes de non-complémentation!).


Définition biochimique

Séquence nucléotidique située sur l'ADN d'un chromosome et formant un élément unitaire d'information génétique. La séquence codante du gène (linéaire) spécifie un produit (linéaire), un ARN ou une protéine, qui se replie spontanément en une conformation tridimensionnelle spécifique. Le produit d'un gène assure une fonction métabolique précise dans la cellule et l'organisme.

L’expression d'un gène comporte au moins deux étapes :
  • L a transcription nucléotidique du gène en une copie mono‑brin appelée ARN messager
  • La traduction, dans le cytoplasme, de l'ARN messager en chaîne peptidique.
Dans les génomes des eucaryotes supérieurs, dont l'homme, l a séquence codante d'un gène est souvent fragmentée par des séquences intercalaires, appelées introns. Les introns sont transcrits mais excisés lors de la maturation de l'ARN transcrit primaire en ARN messager (mARN).
Le gène est comporte d'autres séquences non transcrites, comme l'opérateur, le promoteur, ou certaines séquences aval) et de séquences transcrites mais non traduites.
 

Gène suppresseur de tumeur ou anti-oncogène

Classe de gènes jouant un rôle physiologique central dans la régulation négative de la prolifération cellulaire, de la réparation de l’ADN, des voies de sénescence. Ces gènes, comme pRb, sont fréquemment altérés lors des infections virales et au cours du processus tumoral.

Gène normalement présent en deux copies, agissant généralement de manière récessive, dont l'absence (ou la non-activité) supprime l'action (ou la réduit) d'un système de contrôle.

Dans certains cas, ce gène a une action anti‑oncogène, dans d'autres cas, il peut entraîner la levée d'une action inhibitrice. La mutation de l'allèle unique favorise la probabilité de la perte de la fonction de contrôle.
 

Génome

Ensemble des informations génétiques constituant le patrimoine génétique de l'espèce. Selon les cas on spécifie génome haploïde ou génome diploïde. En biologie moléculaire, le génome inclut la totalité des séquences nucléotidiques contenues dans le stock chromosomique, codantes et non codantes, géniques et intergéniques, uniques ou répétées.  

Génotype (en un locus)

Combinaison des deux exemplaires du gène (voir Gène) présents dans le génome d'une cellule OU d'un organisme diploïde. Si les deux exemplaires du gène sont identiques (de la même forme allélique), le génotype est dit homozygote; si les deux allèles sont différents, le génotype est dit hétérozygote. Les deux allèles d'un génotype ségréguent à la méiose: chacun se trouve physiquement séparé de l'autre et présent en un exemplaire unique au sein de chacun des gamètes issus de la méiose.  

Germinale (mutation)

L’effet d’une mutation est différent selon que cette mutation affecte l'ADN d’une cellule somatique ou d’une cellule de la lignée germinale.

Lorsque l'ADN d’une cellule somatique est modifié et qu’il en résulte une mutation, les cellules issues de cette cellule mutée forment un clone de cellules mutées qui présente des caractères différents de ceux du tissu d’origine. De tels clones constituent souvent des tumeurs cancéreuses. Les mutations somatiques ne sont pas transmises à la descendance.

Lorsque l'ADN d’une cellule germinale est modifié et qu’il en résulte une mutation, celle-ci sera transmise par les gamètes et apparaîtra dans la descendance : la mutation est alors héréditaire.




Type de tumeur du testicule développée à partir des cellules de la lignée germinale, c’est-à-dire les cellules qui forment les spermatozoïdes.  

Germinale (tumeur)

Type de tumeur du testicule développée à partir des cellules de la lignée germinale, c’est-à-dire les cellules qui forment les spermatozoïdes.

Germinome: type de tumeur des cellules germinales (ovaire ou testicule).  

Gingivite (stomatite)

Inflammation des gencives.  

Gingivorragie

Saignement des gencives.  

Glaire

Liquide visqueux comme du blanc d’œuf et transparent sécrété par les muqueuses (par exemple, la glaire cervicale au niveau du col de l’utérus).  

Gleason (score de Gleason)

Système qui permet d'évaluer la différenciation cellulaire et donc l'agressivité tumorale. Nommé d'après le Dr Gleason, anatomo-pathologiste américain.  

Glioblastome multiforme

Tumeur du cerveau qui se forme au départ du tissu glial. Il se développe très vite et l'aspect de ses cellules est très différent de celui des cellules normales. Il est appelé aussi astrocytome de grade IV.  

Gliome

Terme général désignant les cancers/tumeurs du cerveau développés à partir cellules gliales (équivalent au tissu de soutien dans les autres organes).  

Gliome du tronc cérébral

Tumeur localisée de la fosse postérieure touchant la partie du cerveau qui est reliée à la moelle épinière ou tronc cérébral.  

Globule blanc ou leucocyte

Constituent l'arsenal de défense de l'organisme contre les agressions (bactéries, allergies…).
Il en existe trois grands types : les granulocytes, qui comprennent les neutrophiles, les éosinophiles et les basophiles, les monocytes et les lymphocytes (de type B et de type T).
Un déficit en l'une de ces cellules conduit à accroître la sensibilité de l'organisme aux infections.  

Globules rouges, hématies

Ils sont près de 25 milliards chez un adulte sain. Ce sont des cellules anuclées (i.e. sans noyau) qui renferment l'hémoglobine, pigment rouge qui donne sa couleur au sang et grâce auquel l'oxygène est transporté des poumons jusqu'aux cellules de l'organisme. Les hématies transportent en retour le gaz carbonique produit par les cellules et l'acheminent aux poumons où il est éliminé.  

Glossite

Inflammation de la langue.  

Glotte

Partie centrale du larynx où sont situées les cordes vocales.  

Glucagon

Hormone sécrétée par le pancréas qui a pour effet d'augmenter la concentration sanguine du glucose.  

Glucide

Sucre à 6 carbones, ou ose.  

Glycémie

Taux de glucose dans le sang (1 g à 1,10 g/l).  

Gonade

Glande génitale fabricant les gamètes (chez la femme : ovaire fabricant les ovules , chez l’homme : testicule).  

Gorlin (syndrome de)

Pathologie autosomique dominante rare dans laquelle les patients développent :

  • des carcinomes basocellulaires multiples
  • des godets au niveau des paumes et de la plante des pieds
  • des kystes aux mâchoires
  • des anomalies au niveau de la colonne et des côtes
  • une calcification de la faux du cerveau
  • une cataracte
 

Grade

Système d'évaluation des anomalies cellulaires.  

Granulocytes

Globules blancs se présentant sous trois formes :

Les neutrophiles constituent la première ligne de défense de l'organisme en cas d'agression. Ils sont les plus nombreux. Ils prolifèrent rapidement en cas d'infection et combattent sur le lieu même de la blessure, en engloutissant les particules étrangères, en particulier les bactéries. Une fois leur mission accomplie, ils dégénèrent et sont éliminés par les macrophages.
Les éosinophiles combattent certaines allergies et neutralisent les toxines étrangères.
Les basophiles sécrètent des anticoagulants et combattent l'inflammation en resserrant ou en dilatant les vaisseaux.  

Granulome

C'est un agglomérat de cellules macrophagiques souvent entouré de lymphocytes et de plasmocytes, de cellules épithélioïdes et de cellules géantes.
Il se apparait lorsqu'un agent pathogène n'est pas éliminé en raison soit d'une phagocytose incomplète soit d'une inefficacité du système immunitaire.  

Gray

Unité de mesure utilisée par les-cancérologues radiothérapeutes pour calculer la quantité de radiation utilisée pour le traitement du cancer.  

Gros intestin (côlon)

La dernière partie du tube digestif, divisée en cæcum, colon et rectum, et dont le rôle est la réabsorption de l’eau et la formation des selles.  

Groupe contrôle

Dans un essai thérapeutique se dit du groupe de patients recevant le traitement standard.  

Groupe test

Dans un essai thérapeutique se dit du groupe de patients recevant le traitement à tester.  

Groupe tissulaires (système HLA) (synonyme : antigènes tissulaires)

Des groupes sanguins aux groupes tissulaires...

La connaissance des groupes sanguins a rendu possible la pratique des transfusions sanguines qui ont sauvé de nombreuses vies humaines.
La pratique des greffes d'organes a, quant à elle, bénéficié de la découverte des groupes tissulaires qui avaient déjà été soupconnés par le Prix Nobel en 1931, Landsteiner, qui émit l'hypothèse que des analogues des groupes érythrocytaires pouvaient être impliqués dans le succès des greffes d'autres tissus.

Les groupes tissulaires

Ils sont définis actuellement à partir de plus de 70 caractéristiques différentes et de nouvelles sont constamment découvertes. Les différentes caractéristiques sont héréditaires et peuvent également apparaître combinées, de sorte que des empreintes individuelles sont possibles. Ces caractéristiques de groupes tissulaires sont transmises génétiquement.
Chaque individu dispose d'un minimum de 6 groupes différents d'antigènes HLA, répartis en deux classes.
Quatre séries principales d'antigènes HLA existent, A , B , C , D . Chaque série contient de très nombreux facteurs antigéniques. Sont actuellement identifiés:
  •   20 pour la série A ,
  •   30 pour la série B ,
  •   7 pour la série C ,
  •   11 pour la série D , mais de nombreux autres restent à découvrir....

Le système HLA

Les éléments distinctifs caractéristiques sont des protéines (antigènes) présentes à la surface de la plupart des cellules. En pratique, comme il est facile de les détecter sur les globules blancs, appelés leucocytes, le système est désigné sous l'acronyme HLA pour Human Leucocyte Antigen .
Ces antigènes siègent sont codés par des gènes qui se trouvent sur le bras court de la sixième paire de chromosomes (6p21.3).  Le système HLA est divisé en trois régions sur le chromosome 6.

La région de Classe II du chromosome 6

C'est la région la plus voisine du centre du chromosome ou centromérique. Elle est constituée de 32 gènes.
Ces gènes codent pour les molécules HLA DP, DN, DM, DO, DQ et DR.
Les antigènes HLA-D ont une distribution tissulaire restreinte et sont exprimés de façon constitutive par les macrophages, les cellules dendritiques, les lymphocytes B, les cellules épithéliales du thymus et les cellules de l'épithélium intestinal.

La région de Classe I du chromosome 6

C'est la région la plus voisine de l'extrémité du chromosome, d'où le terme de région télomérique. Cette région, constituée de 17 gènes, code pour les molécules de Classe I. Les molécules de classe I sont : HLA-A, HLA-B, HLA-C. Elles se retrouvent partout dans le corps, d'où le terme de distribution tissulaire ubiquitaire


La région intermédiaire est la région de classe III

Elle est constituée de 39 gènes

Leur rôle...

Tous ces antigènes aident le système immunitaire à identifier les bactéries et les virus.

Les allèles...


Les gènes qui sont responsables de l'empreinte de ces 6 groupes possèdent différentes formes. On les désigne par le terme d'allèle. Ils ont pour effet que les protéines spécifiques des différents groupes d'antigènes HLA se différencient.

Les antigènes HLA

Ils sont hérités pour moitié de la mère et pour moitié du père. Ce qui signifie que chaque individu possède pour chaque groupe de caractéristiques (HLA-A, HLA-B, HLA-C, HLA-DR, HLA-DQ et HLA-DP) deux molécules de protéines spécifiques à la surface de la cellule, une de la mère et une du père.  

GVHD (//Graft-Versus-Host-Disease//)

DÉFINITION

La GVHD a été initialement décrite chez l'animal sous le nom de maladie secondaire observée chez les souris irradiées qui recevaient des cellules spléniques allogéniques.
Plus tard, chez l'homme, les premières greffes allogéniques furent grevées de complications très similaires.


La GVH est liée à l'activation des lymphocytes T matures du greffon qui reconnaissent sur les tissus de l'hôte une différence d’antigènes majeurs ou mineurs d'histocompatibilité. L'activité cytotoxique qui résulte de cette activation lymphocytaire est alors soit directe (lymphocytes cytotoxiques), soit indirecte par le biais du recrutement d'autres cellules effectrices et de la sécrétion de cytokines comme le TNFa, l'IL1, l’IL2 et l'INFg.


La flore digestive du receveur semble jouer un rôle dans la gravité de la GVH. En effet, les animaux élevés « germ-free » ou soumis à une décontamination digestive totale ont une incidence de GVH et une mortalité diminuées. Certains résultats obtenus en clinique humaine vont dans le même sens. Cela laisse supposer que certains agents microbiens ont une antigènicité croisée avec des alloantigènes de l'hôte ou causent une activation non spécifique des macrophages ou des cellules présentant l'antigène.


CLINIQUEMENT

On distingue classiquement la GVH aiguë et la GVH chronique.

La GVHD aiguë

Elle survient généralement entre 2 et 5 semaines après la greffe. Sa fréquence varie de 10 à 80 % selon les particularités de la greffe considérée.

Les trois organes cibles sont :
la peau, le foie et le tube digestif.

L'atteinte cutanée

C'est la plus évocatrice est une éruption maculopapuleuse extensive débutant souvent au niveau des paumes des mains, des plantes des pieds et des régions rétro auriculaires. Une conjonctivite est parfois associée.

L'atteinte du tube digestif, comme celle du foie
Elle est souvent mais non constamment retardée. Elle s'exprime par une diarrhée, à quantifier, typiquement accompagnée de douleurs abdominales et parfois de nausées et/ou de vomissements.

L'atteinte hépatique
Elle se traduit cliniquement par un ictère (jaunisse) et biologiquement essentiellement par un syndrome de cholestase.

L'atteinte de l'état général
Elle est variable, parfois sévère. Une fièvre élevée est fréquemment associée.


La GVH aiguë et les traitements qu'elle impose retardent la reconstitution immunitaire et exposent le patient à un risque accru d'infections opportunistes.


Une classification clinique en quatre grades, établie selon le degré d'atteinte de chaque organe cible, permet d'apprécier la sévérité de la GVH.


Les GVHD de grade I et II ont un pronostic favorable alors que la mortalité des GVH de grade IV avoisine les 100 %.


La GVHD chronique

La GVHD est dite chronique lorsqu'elle survient 100 jours ou plus après la greffe. En fait, les manifestations cliniques peuvent apparaître plus précocement ou au contraire être très différées.


La GVHD chronique est le plus souvent précédée d'une phase de GVHD aiguë mais peut aussi survenir de novo.

Elle se voit chez environ 50 % des patients.

La symptomatologie de la GVHD chronique
Elle  évoque certaines maladies systémiques comme la sclérodermie, le syndrome de Sjögren ou encore la cirrhose biliaire primitive, toutes manifestations d'un état d'alloréactivité.
Les atteintes de la peau, des muqueuses (bouche, oeil, vagin) et du foie sont les plus fréquentes.

On classe habituellement la GVH chronique en forme limitée (atteinte limitée de la peau et/ou anomalies fonctionnelles du foie) ou extensive.  

Gynécologue oncologue

Médecin spécialiste des cancers de l’appareil reproducteur féminin  

Gynécomastie

Augmentation du sein chez l'homme, avec souvent une sensibilité du mammelon. Effet secondaire classique du traitement hormonal.  

Abréviations - G

G1xPx2 : gravida x1, para x2 où x1 est le nombre de grossesses et x2 le nombre d’accouchements.
GB : globule blanc
GCS : Glasgow coma scale (score de Glasgow)
GDS : gaz du sang
GEA : gastro-entérite aiguë
GEI : gastro-entérite infantile
GEU : grossesse extra-utérine