— ARCAGY —

Olaparib (SOLO1 et SOLO2)

Présentation des l’études SOLO

SOLO1 et SOLO2 avec Olaparib

Les anti-PARP*: de nouveaux médicaments spectaculaires dans le traitement du cancer de l'ovaire qui bloquent la réparation du génome des cellules tumorales

Normalement 10 000 cassures surviennent chaque jour dans notre génome. Comment sont-elles réparées?

L'organisme dispose de plusieurs outils de réparation de l'ADN et notamment d'un outil dénommé PARP. Si celui-ci est moins fonctionnel pour une cause ou une autre, il existe un outil de secours qui s'appelle BRCA1 ou BRCA2.

 

Qu'est-ce qui se passe si j'ai une mutation du gène BRCA1 ou 2 ?

Les chercheurs ont identifié plus de 600 mutations du gène BRCA1 et 200 mutations du gène BRCA2, dont beaucoup sont associées à un risque accru de cancer du sein et/ou de l'ovaire. En effet, lorsqu'il y a une mutation du gène BRCA1 ou BRCA2, la boite à outils de réparation de l'ADN marche moins bien ce qui empêche la réparation de certaines cassures et des anomalies qui causent le cancer.

 

Que font donc les médicaments anti-PARP chez les patientes avec mutation BRCA1 ou 2 ?

Les médicaments anti-PARP bloquent la voie de réparation PARP dans des cellules tumorales qui n'ont plus l'outil de secours BRCA, puisque son gène est muté. En l'absence totale de capacité de réparation de l'ADN, les cellules tumorales vont mourir par excès de mutations non contrôlées.

* PARP =poly -ADP-ribose- polymérase 1 et 2

 

SOLO1 et SOLO2

 

Quels sont les résultats de l'olaparib, premier anti-PARP dans le traitement du cancer de l'ovaire ?

Les résultats du traitement par olaparib chez les patientes porteuses d'une mutation BRCA et dont le cancer de l'ovaire a évolué au moins 6 mois après le dernier cycle de chimiothérapie ont été montrés en juin 2013 au congrès mondial de l'ASCO. L'olaparib administré par voie orale après la chimiothérapie permet de diminuer le risque de rechute de 82% chez ces patientes. La tolérance est satisfaisante avec parfois une tendance nauséeuse et plus rarement une tendance à l'anémie.

 

Peut-on être traitée par anti-PARP aujourd'hui en France ?

Oui, ces médicaments sont en étude clinique en France chez les patientes porteuses d'une mutation BRCA1 ou 2. Les études SOLO1 & 2 proposent un traitement par olaparib
(2 patientes sur 3) comparé au placebo (1 patiente sur 3) soit après la chimiothérapie de première ligne (SOLO1) ou après une rechute (> 6 mois après le dernier cycle de chimiothérapie par platine) (SOLO2). D'autres études d'anti-PARP devraient également être disponibles au cours de 2014.

 

Je ne sais pas si j'ai une mutation BRCA, est-ce que je peux être traitée par olaparib ?

Environ 20% des patientes atteintes du cancer de l'ovaire habituel (dit de haut grade) présentent une mutation de BRCA1 ou 2. Selon votre situation dans votre maladie, vous pouvez faire ce test dans le cadre d'un circuit court pour les études SOLO ci-dessous ou selon un circuit normal. Demandez à votre médecin référent. Dans tous les cas, une consultation onco-génétique sera nécessaire pour réaliser le test et disposer du résultat.

 

SOLO1

Olaparib en entretien dans les cancers de l’ovaire avancés chez des patientes mutées BRCA ayant reçu une 1ère ligne de chimiothérapie à base de platine.

L’étude SOLO1 est actuellement ouverte en France dans les centres ci-dessous :

SOLO2

Olaparib en entretien dans les cancers de l’ovaire en rechute sensible au platine, chez des patientes mutées BRCA, en réponse complète ou partielle d’une chimiothérapie à base de platine.

L’étude SOLO2 est actuellement ouverte en France dans les centres ci-dessous :

  • Docteur Laurence Gladieff
    Institut Claudius Régaud
    Toulouse
    AFSOS +33(0)5 61 42 41 19
  • Professeur Eric Pujade-Lauraine
    Hôpital Hôtel-Dieu
    Paris
    AFSOS +33(0)1 42 34 82 22
  • Docteur Anne Floquet
    Institut Bergonié
    Bordeaux
    SOLO 1 +33(0)5 56 33 33 33
  • Professeur Gilles Freyer
    Centre Hospitalier Lyon-Sud
    Lyon
    SOLO 1 +33(0)4 78 86 43 18
  • Professeur Florence Joly
    Centre François Baclesse
    Caen
    SOLO 1 +33(0)2 31 45 53 97
  • Docteur Alain Lortholary
    Centre Catherine de Sienne
    Nantes
    SOLO 1 +33(0)2 28 27 21 71
  • Docteur Catherine Lhomme
    Institut Gustave Roussy
    Villejuif
    SOLO 1 +33(0)1 42 11 43 77
  • Docteur Jacques Médioni
    Hôpital Européen Georges Pompidou
    Paris
    SOLO 1 +33(0)1 56 09 35 77
  • Docteur Isabelle Ray-Coquard
    Centre Léon Bérard
    Lyon
    SOLO 1 +33(0)4 78 78 28 88
  • Docteur Frédéric Selle
    Hôpital Tenon
    Paris
    SOLO 1 +33(0)1 56 01 60 21
  • Docteur Béatrice Weber
    Institut de cancérologie de Lorraine
    Vandoeuvre les Nancy
    SOLO 1 +33(0)3 83 59 83 65
  • Professeur Eric Pujade-Lauraine
    Hôpital Hôtel-Dieu
    Paris
    SOLO 2 +33(0)1 42 34 82 22
  • Docteur Anne Floquet
    Institut Bergonié
    Bordeaux
    SOLO 2 +33(0)5 56 33 33 33
  • Professeur Gilles Freyer
    Centre Hospitalier Lyon-Sud
    Lyon
    SOLO 2 +33(0)4 78 86 43 18
  • Docteur Laurence Gladieff
    Institut Claude Régaud
    Toulouse
    SOLO 2 +33(0)5 61 42 41 19
  • Professeur Florence Joly
    Centre François Baclesse
    Caen
    SOLO 2 +33(0)2 31 45 53 97
  • Docteur Alain Lortholary
    Centre Catherine de Sienne
    Nantes
    SOLO 2 +33(0)2 28 27 21 71
  • Docteur Jacques Médioni
    Hôpital Européen Georges Pompidou
    Paris
    SOLO 2 +33(0)1 56 09 35 77
  • Docteur Patricia Pautier
    Institut Gustave Roussy
    Villejuif
    SOLO 2 +33(0)1 42 11 43 77
  • Docteur Isabelle Ray-Coquard
    Centre Léon Bérard
    Lyon
    SOLO 2 +33(0)4 78 78 28 88
  • Docteur Frédéric Selle
    Hôpital Tenon
    Paris
    SOLO 2 +33(0)1 56 01 60 21
  • Docteur Béatrice Weber
    Institut de cancérologie de Lorraine
    Vandoeuvre les Nancy
    SOLO 2 +33(0)3 83 59 83 65
  • Docteur Thibault de la Motte Rouge
    Institut Curie Hopital René Huguenin
    Paris
    SOLO 2 +33(0)1 44 32 40 00
  • Docteur Manuel Rodrigues
    Institut Curie
    Paris
    SOLO 2 +33(0)1 44 32 46 72
Haut de page
Modifié le 02-09-2016 16:41:11