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Le dépistage & la prévention

Les nouvelles techniques d'exploration

LES ÉTUDES BIOMOLÉCULAIRES DES BIOPSIES LORS DE LA BRONCHOSCOPIE

Des études (AEGIS 1 et 2*) sont en cours pour valider chez les fumeurs, une étude biomoléculaire des cellules recueillies, apparemment normales.
Par cette méthode, l'analyse de l'expression génétique améliore les performances diagnostiques dela  bronchoscopie pour la détection du cancer du poumon.
Chez les patients à risque intermédiaire avec un examen bronchoscopique douteux, cette technique permet d'éviter les "faux positifs".

L'IMAGERIE MÉDICALE

L’utilisation généralisée du PET-scan pourrait permettre de diagnostiquer très tôt de très petites tumeurs d’environ un centimètre. Cette technique devrait contribuer à une meilleure définition des stades et permettre un suivi précis de l’évolution de la maladie.

 

 

* Cancer Prev Res (Phila) . 2017 Nov;10(11):651-659. doi: 10.1158/1940-6207.CAPR-17-0098. Epub 2017 Sep 6. 

La chimiothérapie préventive

LES CORTICOÏDES INHALES

Une étude américaine de cohorte, publiée dans l´American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine a porté sur 10 474 patients, atteints de bronchite chronique (BPCO)Ces patients ont été suivis sur une durée de 4 ans et régulièrement traités (n=517) ou non (n=9957) par corticoïdes inhalés. Quatre cent vingt trois patients ont développé un cancer bronchique pendant la période d´observation. Par rapport aux patients non traités par corticoïdes inhalés, et après ajustement pour les autres variables confondantes (âge, caractéristiques du tabagisme, utilisation de broncho-dilatateurs, co-morbidités), les patients recevant plus de 1200 µg/jour de corticoïdes inhalés une réduction du risque relatif de développer la maladie de 61 % a été mis en évidence. Cet effet protecteur des corticoïdes inhalés était « dose dépendant », n'ayant pas été retrouvé chez les patients recevant des doses inférieures à 1200 µg/jour. D’autres études sont en cours pour confirmé ou non ces résultats.

D’AUTRES APPROCHES

Des études de chimioprévention utilisant des dérivés de la vitamine A, les rétinoïdes, ont montré l’inefficacité de cette approche.


 

Mise à jour

21 mai 2015