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L’épidémiologie

Avant propos

Le cancer de la prostate (du grec prostatês qui veut dire qui se tient en avant, puis chef, protecteur, défenseur) est une tumeur maligne qui se développe à partir des cellules composant le tissu de la prostate.
C'est maladie découverte relativement récemment car la première description fut faite en 1817 par W. Lawrence. La première publication sur la maladie revient J. Adams remonte à 1853* dans la revue britannique The Lancet.
La plupart des cancers de la prostate se développent chez des hommes âgés et évoluent lentement. Cependant, certaines tumeurs peuvent évoluer rapidement et s'étendre à d'autres organes (métastases), causant des symptômes et entraînant parfois le décès.
Le cancer de la prostate est donc une maladie sérieuse dont le traitement peut améliorer la survie et prévenir ou soulager les symptômes.
Compte tenu des caractéristiques de la maladie, tous les patients ne doivent pas être traités de la même façon et parfois chez certains d'entre eux, l'abstention thérapeutique peut se révéler la meilleure option.

 

[* Adams J, The case of scirrhous of the prostate gland with corresponding affliction of the lymphatic glands in the lumbar region and in the pelvis. Lancet. 1853;1(1):393–393]

Les dernières statistiques publiées

DES CHIFFRES EN FORTE HAUSSE

En termes de fréquence, le cancer de la prostate se situe au premier rang de tous les cancers. C’est la première localisation de cancer chez l’homme.

Dans le monde...

  • Incidence : 1.3 million diagnostiqués chaque année
  • Prévalence : 10 millions d'hommes ont été diagnostiqués et vivent avec la maladie, 700 000 présentent un cancer au stade métastatique provoquant 400 000 décès et un nombre similaire d'hommes vit avec les séquelles liées au traitement

 

En Europe
En 2012, on dénombrait 417 000 nouveaux cas, soit 23 % des cancers chez l'homme causant plus de 90 000 décès.

La France en 2018
Elle se situe parmi les pays de l’Union Européenne à fort taux d’incidence (taux standardisé monde supérieur à 100 pour 100 000 hommes comme certains pays d’Europe du Nord (Irlande, Norvège, Suède, Islande, Finlande) et la Belgique.
L'estimation est de 50 500 nouveaux cas ce qui représente une incidence annuelle pour 100 000 hommes, de 81 cas, en augmentation de 8,5 %. Avec ces chiffres, on estime qu’un homme âgé de plus de 65 ans sur neuf, risque de développer la maladie.

UN TAUX ÉLEVÉ DE GUÉRISON

C'est devenu avec les nouvelles techniques, un cancer de bon pronostic.
La survie à 5 ans est maintenant de 94 % et de ce fait le risque de décès par cancer de prostate est en diminution.
Le nombre de décès liés à ce cancer en 2017 est estimé à 8200 en baisse (8 700 en 2013).

Pour nous résumer, en 2018 en France

 

DES DONNÉES CHIFFRÉES UN BON PRONOSTIC...

52 500 nouveaux cas
180 000 hommes vivent avec un cancer de la prostate
Age moyen de diagnostic 68 ans

94 % de survie à 5 ans avec cependant, 8 207 décès
Taux de mortalité de 8,2 pour 100 000 hommes
Âge médian au décès 83 ans

 

Mise à jour

10 août 2021