help

Les nouveautés

Récemment...

Une étude allemande a montré l’intérêt de la TEP pour bien évaluer le stade d’évolution des tumeurs, non-séminomateuses, aux stades I et II. Cette technique présente aussi un intérêt certain pour mettre en évidence des zones malades qui auraient pu échapper à l’examen lors de l’opération.

L'incidence d'un second cancer testiculaire métachrone semble être augmentée en cas de maladie initiale localisée, selon l'âge du patient mais diminue en fonction du nombre de cycles de chimiothérapie à base de sels de platine reçus.
Une signature transcriptomique constituée de 9 gènes permet d'identifier les patients traités pour une tumeur germinale non séminomateuse de stade I à plus haut risque de rechute.
La présence de tumeur tératomateuse dans la lésion testiculaire primitive n'était pas considérée comme un facteur de mauvais pronostic.

Les intensifications thérapeutiques

Chez les maladies présentant des facteurs de mauvais pronostic, l’intérêt des fortes doses de chimiothérapie, suivi d’une chirurgie dans les cas de rechute est à l’étude. Ceci fait l’objet de l’étude EORTC-30974. Les résultats préliminaires viennent d’être présentés. et confirment l'intérêt de ce protocole. 

Les tumeurs non séminomateuses

La durée du suivi
Des études sont en cours pour préciser la durée optimale du suivi médical pour les stades peu évolués de la maladie. Certains résultats plaident en faveur d’un suivi écourté par rapport aux standards actuels.

Le traitement adjuvant aux stades précoces
L’intérêt de ce type de traitement fait l’objet d’essais thérapeutiques. Des premiers résultats publiés cette année serait plutôt en faveur de cette approche.

Les nouveaux protocoles de seconde ligne ou de rattrapage
Les protocoles suivants font l’objet d’essais thérapeutiques. Les premiers résultats semblent intéressants.
- Gemcitabine (Gemzar™) + oxaliplatine (Eloxatine™)
- Gemcitabine + paclitaxel (Taxol™)

Les tumeurs séminomateuses

Le traitement adjuvant
Une étude rétrospective publiée récemment a montré que la radiothérapie dans les séminomes testiculaires de grade 1 diminue le risque de décès spécifique au cours du temps de façon indiscutable. Cependant, elle est aussi responsable d'une augmentation significative des seconds cancers.
D'autres études sont en cours pour évaluer ce risque persiste avec les nouvelles méthodes de radiothérapie.


Les nouvelles molécules
L’oxaliplatine est un médicament à base de platine. Il est déjà très utilisé dans le traitement du cancer du côlon, dans les protocoles FOLFOX. Ce médicament est mieux toléré que le cisplatine. Il fait l’objet d’étude chez les malades résistant au cisplatine.
Des études combinant la gemcitabine à l’oxaliplatine semblent, elles aussi prometteuses.
L’irinotécan, en association avec le cisplatine a montré une certaine efficacité.
Le protocole T-BEP : Taxol™ (paclitaxel) + Bléomycine + Etoposide + Cisplatine donne des résultats encourageants.

Les nouveaux protocoles de chimiothérapie de seconde ligne
Les plus intéressants semblent être les protocoles suivants :

  • Le protocole TIP = Taxol™ + Ifosfamide + cisPlatine
  • Epirubicine + cisplatine semble très actif en cas de rechute pour les tumeurs séminomateuses.
  • Le protocole IPO = Irinotécan + Paclitaxel + Oxaliplatine, dans le traitement des rechutes des tumeurs séminomateuses donne des résultats. Ces résultats devront être confirmés par des études de Phase III

Mise à jour

17 septembre 2022