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Vous êtes tenté(e), vous n'êtes pas seul(e)

Quelques chiffres…

En France, on estime qu'environ un tiers des patients traités pour un cancer a également recours aux médecines complémentaires.
Une enquête lyonnaise en cours depuis juillet 2009 auprès de patientes présentant un cancer du sein montre que celles-ci cherchent ainsi à combattre les effets secondaires des traitements conventionnels et à stimuler les défenses de leur organisme.
Dans près des deux tiers des cas, le traitement complémentaire utilisé est l'homéopathie. Il vise alors à diminuer les nausées de la chimiothérapie, à soulager les radiodermites, à diminuer les bouffées de chaleur et à améliorer les troubles du comportement et les troubles du sommeil.

Selon une récente étude américaine menée auprès de 350 000 patients, les cancéreux sont deux fois plus nombreux à se tourner vers des médecines alternatives que les autres types de patients.

En Grande-Bretagne, un cancéreux sur deux utilise une forme quelconque de traitement parallèle, souvent à prix fort.

Pourquoi ?

UN ESPOIR...

L'une des raisons les plus évidentes, est le désespoir.

Après vous être relevé du choc initial de l’annonce du diagnostic et des propositions de traitements, ne voudriez-vous pas considérer vos choix ?
Dans cette situation, vous pouvez être plus enclin à croire en quiconque offrant de l'espoir et vous pouvez être plus vulnérable aux affirmations trompeuses.

La vaste majorité des cancéreux, toutefois, utilisent la médecine complémentaire, non pas comme substitut aux soins conventionnels, mais comme adjuvant.

PARFOIS UN CONTEXTE PEU FAVORABLE...

Entre-temps, les cancéreux sont parfois « laissés en plan ». Certains oncologues ne veulent pas entendre parler de « thérapies complémentaires ». Dans ce contexte, les patients ont donc recours à d'autres sources d'information telles que les ouvrages grand public ou Internet. Sur la
« toile » , il souvent difficile de faire la part des choses et peuvent être sensibles à certaines propositions redonnant de l'espoir...

Mise à jour

23 février 2010