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Vos questions

Peut-on espérer une guérison avec ces méthodes ?

LA REPONSE, EST CATEGORIQUEMENT « NON »

Des dizaines de traitements parallèles promettent la guérison. Pas un seul ne bénéficie d'une preuve convaincante de son efficacité pour débarrasser le corps de cellules cancéreuses ou prolonger la vie. Plusieurs études récentes rapportent même que les cancéreux qui font appel à la médecine complémentaire ont une survie plus courte.

IL N'EXISTERA PROBABLEMENT JAMAIS DE REMEDE « ALTERNATIF » AU CANCER…

Dès que, par exemple, un remède à base de plantes se montre prometteur, les chercheurs conventionnels l'examinent. C'est ainsi que les taxanes proviennent de l'if et la vincristine de la pervenche. Une fois identifiés, ces substances ont cessé de faire partie de la phytothérapie traditionnelle.

Peut-on affirmer que ces méthodes n’ont aucun intérêt ?

Non !

Les thérapies complémentaires, telles que l'acupuncture, l'hypnothérapie, les techniques de relaxation et le massage, peuvent être fort utiles. Ces traitements ne sont pas destinés à guérir, mais à soulager. Les cancéreux éprouvent souvent des douleurs, de la fatigue, de l'anxiété, de dépression, de perte d'appétit, de nausée, d'insomnie etc. Certaines thérapies complémentaires peuvent aider à réduire ces troubles et ainsi, à améliorer de façon importante la qualité de la vie. Là encore, si beaucoup de thérapeutes dévoués accomplissent une tâche en aidant les patients atteints du cancer il faut rester vigilant car il existe des charlatans …

Ces méthodes sont-elles sans inconvénients ?

LES MÉDECINES PARALLÈLES

De nos jours, tout médicament doit, avant d'être proposé aux malades, obtenir « l'Autorisation de Mise sur le Marché » (AMM)
@ Pour en savoir plus cliquez, ici, sur « Essais thérapeutiques ».
Les médecines parallèles sont considérées comme des médecines « non éprouvées » et échappent à la procédure d’homologation. Cette homologation a deux impératifs :

  • Éliminer les méthodes dangereuses pour le patient, c'est-à-dire celles dont les complications mettent sa vie en jeu ou sont d'importance démesurée par rapport au bénéfice attendu.
  • Démontrer l'efficacité thérapeutique de façon objective.
    Il est donc primordial de demander conseil à votre médecin traitant avant d'avoir recours à des médecines parallèles pour en évaluer les bénéfices, mais aussi les risques. A titre d’exemple
  • Des plantes, à priori inoffensives, peuvent, dans certains cas, provoquer des troubles de la coagulation, avant ou pendant un acte chirurgical.
  • Le cartilage de requin, souvent proposé, peut perturber les fonctions hépatiques, alors que les essais thérapeutiques sont tous négatifs, à ce jour.

 

LES TRAITEMENTS « A VISÉE PSYCHOLOGIQUE »

Ils peuvent vous aider à être plus solides, à mieux vous connaître et à mieux vivre votre maladie. Il faut veiller, cependant, aux dérives culpabilisantes pour soi ou pour autrui, ainsi qu'aux infiltrations insidieuses de certaines sectes dans ce domaine.

NE MÉSESTIMER PAS LEUR COÛT…

Outre les risques que ces traitements présentent, ils laissent le champ libre à des personnes peu scrupuleuses qui seront tentées d'exploiter financièrement votre désarroi et votre détresse.
Aux médicaments, souvent coûteux et « non remboursés », peuvent s'ajouter la vente de cassettes, l'inscription payante à des séminaires ou à des séances de thérapie inspirées de techniques variées.

Vous souhaitez avoir des renseignements ?

Vous avez entendu parler de médecines parallèles par vos amis ou vos parents pour qui les résultats ont été bénéfiques. Ce n'est, en aucun cas, une garantie ou une preuve de leur efficacité.
Même s'il faut vous attendre à ce que certains médecins soient réticents, il est nécessaire que vous preniez le temps d'en parler avec votre médecin traitant avant d'entreprendre toute démarche. Apportez-lui toutes les informations et documents sur celle qui vous intéresse. Il connaît très bien votre dossier médical et saura vous conseiller.

Mise à jour

Jeudi 26 Mars 2009