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CA-125

Marqueur tumoral ; il peut indiquer certains types de cancer lorsqu’il est présent dans le sang ou dans d’autres liquides à un taux élevé.
Ce le marqueur tumoral est important du cancer de l’ovaire. Mais le CA 125 peut être aussi le signe d’une maladie bénigne ou non-cancéreuse ou d’une grossesse en cours du premier trimestre. Il ne peut être seul considéré comme diagnostic.
De plus, certains cancers ovariens peuvent ne pas produire assez de protéine CA 125 pour que le taux soit considéré comme élevé dans le sang.

 

Cachexie

Perte de poids et fonte musculaire se produisant au cours de maladies chroniques comme le cancer.

 

Cæcum

Cul-de-sac formé par la partie initiale du côlon.

 

Calcitonine

Hormone sécrétée essentiellement par les cellules C de la thyroïde. Deux gènes codant la synthèse d'un précurseur de la calcitonine sont situés sur le chromosome 11. La calcitonine diminue le taux plasmatique de calcium et de phosphore et inhibe la résorption ostéoclastique.

 

Canal carpien (syndrome)

Le syndrome du canal carpien est fréquent. Chaque année, en France, un peu plus de 130000 personnes sont opérées pour ce syndrome.
Il est plus fréquent chez les femmes que chez les hommes ainsi que dans 2 tranches d’âge : entre 40 et 50 ans, et entre 60 et 70 ans.
Les personnes atteintes de diabète en sont plus particulièrement atteintes : 14 % d'entre elles et jusqu'à 30 % lorsqu'elles présentent des complications neurologiques dues au diabète.
La grossesse favorise l’apparition de ce syndrome. Il régresse après l'accouchement et peut récidiver lors des grossesses ultérieures.
Le syndrome du canal carpien fait partie des troubles musculo-squelettiques. C'est l'une des maladies professionnelles les plus fréquentes dans la plupart des pays européens, aux États-Unis et au Canada.

 

Cancer

Nom donné à des maladies qui se caractérisent par une prolifération anormale et incontrôlée de cellules. Les cellules cancéreuses peuvent envahir des tissus avoisinants et s’étendre à d’autres parties du corps par les vaisseaux lymphatiques ou les vaisseaux sanguins.

 

Cancer colorectal familial sans polypose ou syndrome de Lynch

Le syndrome H.N.P.C.C. ( Hereditary Non Polyposis Colon Cancer ) ou encore syndrome de Lynch

Cette prédisposition à développer un cancer colorectal concerne environ 2% de l’ensemble des cancers colorectaux.
L’existence d’un syndrome HNPCC est évoquée lorsque plusieurs membres d’une même famille sont atteints d’un cancer colorectal. Dans ces familles, il est également observé une fréquence de cancers de l’endomètre (corps de l’utérus) plus élevée que dans la population générale.

Les recherches génétiques menées dans les familles concernées

Elles ont permis la découverte de 3 gènes principaux, dont la mutation est responsable du syndrome HNPCC : MSH2, MLH1 et MSH6.

 

Candidose ou muguet

Infection par le Candida albicans se traduisant par la présence de lésions blanches et inflammatoires.
Au microscope il s’agit filaments segmentés et/ou de spores sur un fond plus ou moins inflammatoire.

 

Canule de trachéotomie

Tube de plastique de 7 à 15 mm placé dans une ouverture crée chirurgicalement (trachéotomie) dans la trachée pour la garder ouverte.

 

Capillaires

Le sang est distribué à travers l'organisme grâce à un réseau très ramifié de vaisseaux :
Les artères qui acheminent le sang du cœur vers les tissus,
Les veines qui ramènent le sang au cœur
Les capillaires qui relient artères et veines. C'est au niveau des capillaires que s'effectuent les échanges entre le sang et les tissus.

 

Carcinome épidermoïde (à cellules squameuses)

Cancer qui commence dans les cellules squameuses qui sont des cellules plates et minces qui ressemble à des écailles de poisson.
Les cellules squameuses se trouvent dans le tissu qui compose la surface de la peau, l'intérieur des organes creux du corps, ainsi que les voies respiratoires et digestives. 

 

Carcinome //in situ// - CIS

Définition

Au niveau des épithéliums, séparés du tissu conjonctif par une membrane basale bien distincte, il est possible de décrire un stade de carcinome in situ qui est une prolifération de cellules épithéliales cancéreuses qui ne franchit pas la membrane basale de l’épithélium, et donc n’envahit pas le tissu conjonctif.
Le carcinome in situ est aussi dit « non invasif ».
À ce stade, les cellules cancéreuses ne sont pas accompagnées par un stroma et les métastases sont impossibles.

Les localisations

Les localisations des CIS sont celles des dysplasies :

  • Le col de l'utérus
  • Les autres muqueuses "malpighiennes", comme les lèvres et bouche, l'œsophage, le larynx, les muqueuses génitales, les bronches après métaplasie malpighienne et la peau
  • L'urothélium tapissant la vessie et les voies urinaires rénales
  • Les muqueuses digestives, souvent à partir des adénomes, parfois aussi en muqueuse plane, comme par exemple sur une métaplasie intestinale gastrique ou du bas œsophage (muqueuse de Barrett - endo-brachy-œsophage) ;
  • Le sein : carcinome lobulaire in situ touchant les petits acini mammaires, ou carcinome intracanalaire dans les canaux excréteurs galactophores.

Diagnostic

Le diagnostic de carcinome in situ est histologique, sur des biopsies ou sur des pièces opératoires car il n’y a pas de masse tumorale et des modifications macroscopiques minimes.

La distinction entre carcinome in situ et dysplasie sévère ou de haut grade

Elle est difficile et parfois impossible.
En pratique, ceci n’a pas d’importance car l’attitude thérapeutique est identique qu’il s’agisse d’une dysplasie sévère ou d’un carcinome in situ. Le point important du diagnostic est ici, par définition, l’intégrité de la membrane basale et donc l’absence d’envahissement cancéreux du tissu conjonctif.

Évolution

Le carcinome in situ peut demeurer non invasif pendant plusieurs années, mais évolue spontanément dans la très grande majorité des cas en un carcinome invasif. Il peut toutefois exister des régressions spontanées.

 

CALR

Le gène CALR

Il code pour la calréticuline, une protéine du réticulum endoplasmique qui joue le rôle de protéine chaperonne et participe au contrôle du bon repliement des glycoprotéines nouvellement fabriquées, avec deux autres protéines, la calnexine et ERp57. La calnexine est une protéine transmembranaire alors que la calréticuline est soluble.

Les mutations de CALR

Elles se situent au niveau de l’exon 9 du gène et sont toutes des insertions et/ou délétions avec décalage du cadre de lecture. Les plus fréquentes sont une délétion de 52 bp (mutation de type 1 ou CALRdel52) et une insertion de 5 bp (mutation de type 2 ou CALRins5), plus de 50 mutations différentes ont été décrites.

Un biomarqueur

CALR est un biomarqueur moléculaire de la myélofibrose primitive et de la thrombocytémie essentielle

 

Cardiomyopathies

Anomalies du muscle cardiaque (myocarde) qui peuvent prendre diverses formes. On sait aujourd'hui qu'elles ont une forte composante génétique.

 

Caroli (maladie)

La maladie de Caroli est une affection congénitale rare caractérisée par une dilatation segmentaire multifocale des canaux biliaires intra-hépatiques.
Elle peut survenir à tout âge et affecte surtout les femmes.
Elle s'accompagne d'une cholangite bactérienne récidivante et de lithiase biliaire entraînant des coliques biliaires ou des épisodes de pancréatite.
Le diagnostic repose sur l'imagerie médicale.
La prise en charge dépend de la présentation clinique, de la localisation et de l'état d'évolution de la maladie. Elle peut être conservatrice (antibiotiques, acide ursodéoxycholique, drainage biliaire) ou chirurgicale (incluant en dernier recours une transplantation hépatique).
Le pronostic est variable et dépend de la fréquence et de la sévérité des épisodes de cholangite, de la présence de maladies associées, et du risque accru de cancer des voies biliaires.

 

Cartes physiques du génome

Atlas permettant de reconstituer des séquences continues d'ADN chromosomique, grâce à la mise en ordre de fragments d'ADN qui se chevauchent.

 

Cartilage

Type de tissu conjonctif qui contient des cellules (appelées aussi chondrocytes) entourées par une matrice ferme mais flexible. La matrice du cartilage est composée de plusieurs types de fibres de collagène et des protéoglycanes, qui sont des associations de protéines et de molécules de sucres appelées glycosaminoglycanes. Le sulfate de chondroïtine est le glycosaminoglycane du cartilage.

 

Castelman (maladie de)

La maladie de Castleman ou hyperplasie angio-folliculaire est un syndrome lympho-prolifératif rare, décrit en 1956. Elle est définie par l'analyse histologique des ganglions lymphatiques.

Maladie de Castleman unicentrique asymptomatique

Elle représente la forme clinique la plus fréquente dans la population générale hors infection HIV (environ la moitié des MC). Elle touche plutôt les enfants et les adultes jeunes.
La présentation se résume à la découverte d’une adénopathie localisée.
Le diagnostic repose sur l’examen anatomo-pathologique d’une biopsie. Celle-ci peut être réalisée à l’aiguille, radioguidée (échographie ou scanner).
Les examens biologiques habituels (hémogramme, bilan hépatique, CRP, dosage des immunoglobulines) sont normaux.
Le traitement de référence est la chirurgie. Il semble que, devant une lésion stable, la surveillance simple puisse être également envisagée.
Le pronostic est excellent, sans impact apparent sur l’espérance de vie.

Maladie de Castleman multicentrique idiopathique

Elle peut se voir à tout âge mais touche plutôt des adultes de la cinquantaine. 
L’expression clinique peut faire évoquer un lymphome : association d’adénopathies, d’une splénomégalie et d’un syndrome inflammatoire avec parfois des œdèmes ou des épanchements séreux (pleurésie). Le syndrome tumoral peut être modeste et la maladie se présente alors comme une altération de l’état général fébrile. 

Le diagnostic

L’imagerie, TDM ou PET-TDM, montre de nombreux ganglions lymphatiques (poly-adénopathies) et souvent une grosse rate (splénomégalie), prenant activement le produit de contraste en TDM et assez avide en glucose PET-TDM. 
C’est  la biopsie ganglionnaire ou exceptionnellement la biopsie d’un organe qui permettra le diagnostic. Dans 75% des cas il s’agit d’une forme plasmocytaire ou mixte ; la forme hyaline-vasculaire est observée dans environ 25% des cas. Dans un sous-groupe particulier appelé syndrome TAFRO, l’histologie retrouve des lésions de type hyalin-vasculaire mais remarquables par l’intensité des anomalies vasculaires et l’association possible à une fibrose.

Son traitement

Deux biothérapies ciblant la voie de l’IL-6 ont reçu une autorisation de mise sur le marché. Il s’agit d’anticorps monoclonaux anti-IL6 (siltuximab – Sylvant™) et anti récepteur IL6-R (tocilizumab – Roactemra™). Ces traitements sont très rapidement efficaces chez la majorité des patients, en particulier sur les signes généraux et le syndrome inflammatoire. L’impact sur le syndrome tumoral est moins net et plus lent.

Le pronostic

Il reste réservé et très dépendant des complications et de la sensibilité aux traitements. L’espérance de vie reste, en médiane, supérieure à 70 % à 10 ans.

 

Cathéter

Tube flexible utilisé pour injecter ou extraire des liquides dans des organes creux ou des vaisseaux.

 

C.D. (Clusters of Differenciation)

DEFINITION

Terme définissant des antigènes de surface des lymphocytes, reconnus grâce à des anticorps monoclonaux et qui caractérisent des étapes de la différenciation dans les organes centraux et, éventuellement, des fonctions de ces cellules.
Ainsi, l'antigène CD3 : associé au récepteur pour l'antigène des lymphocytes T. L'antigène CD4 est présent sur tous les lymphocytes T auxiliaires (Th).
L'antigène CD8 est présent sur les lymphocytes T cytotoxiques (Tc) et T suppresseurs (Ts).
Le CD4 et CD8 contribuent à unir les cellules T aux cellules présentatrices de l'antigène.
L'antigène CD21 est présent à la surface de tous les lymphocytes B

APPLICATIONS DIAGNOSTIQUES EN HEMATOLOGIE

CD19

Lymphomes B et leucémies
Détection dans le sang et la moelle
A visée diagnostic et thérapeutique

CD20

Lymphomes non hodgkiniens
Détection dans le sang
A visée thérapeutique

CD22

Lymphomes B et leucémies
Détection dans le sang et la moelle
A visée diagnostic et thérapeutique

CD25

Lymphomes T
Détection dans le sang
A visée thérapeutique

CD30

Lymphomes hodgkiniens et non-hodgkiniens (B ou T)
Détection sur la tumeur
A visée thérapeutique

CD33

Leucémie aiguë myéloblastique
Détection dans le sang
A visée thérapeutique

 

C.D.R.

Les CDR correspondent aux 3 régions hypervariables des segments VL et VH d'une molécule d'immunoglobuline : les régions CDR1, CDR2 et CDR3.
Les régions hypervariables définissent la spécificité de l'anticorps : c'est le paratope, complémentaire d'un déterminant antigénique, qui est l'épitope.
Les régions hypervariables sont propres à la molécule d'anticorps : ce sont des idiotypes.

 

Cellule

Unité structurale et fonctionnelle des êtres vivants.
Elle est composée de trois éléments principaux : Au centre, le noyau, siège des chromosomes A la périphérie, la membrane qui sépare l’intérieur de la cellule de l’extérieur Entre le noyau et la membrane, le cytoplasme.
Le corps humain Il est composé de 1013 à 1014 cellules de plus de 200 types différents Chaque tissu et chaque organe du corps humain se composent de cellules distinctes
Renouvellement : 20 milliards / jour
Il est impossible de transférer une cellule d'un tissu ou d'un organe à un autre. Cependant, toutes les cellules ont une chose en commun : elles proviennent toutes d'une source cellulaire unique.

 

Cellules-cibles

Cellules porteuses de déterminants antigéniques étrangers déclenchant une réaction immunitaire humorale ou cytotoxique.

 

Cellules dendritiques

Cellules présentatrices de l'antigène (CPA) présentes dans le ganglion et dans la rate (Voir Cellules présentatrices de l'antigène)

 

Cellule épithéliale

Cellule composant l’épithélium (voir : épithélium).

 

Cellule germinale

Cellules spécialisées de l’appareil reproducteur (ovaires ou testicules) donnant naissance aux ovules ou aux spermatozoïdes.

 

Cellules N.K. = Natural Killer

La cellule NK (cellule « Natural Killer »)

Elle appartient à la famille des lymphocytes car elle découle du progéniteur lymphoïde de la moelle osseuse. Elle fait partie des grands lymphocytes granuleux (GLG) de taille supérieure aux lymphocytes B et T .
Ce n'est ni un lymphocyte B ni un lymphocyte T car ne présentant respectivement ni le dimère Igα-Igβ ni le cluster de différentiation (CD) CD3.
La cellule NK est, caractérisée par le cluster de différentiation CD56.
Elles représentent de 10 à 20 % des lymphocytes du sang circulant.
Les cellules NK sont aussi présentes dans les tissus (rate, poumon, utérus,…..)
Elles contiennent des granules chargés de molécules cytotoxiques

Leurs fonctions les plus importantes sont :

  • La destruction de cellules infectées par des virus
  • La production de cytokines pour stimuler la réponse immunitaire
  • La destruction des cellules tumorales
  • Elle peuvent, aussi, devenir des cellules mémoire (rôle dans l‘immunité adaptative)


La spécificité des cellules "tueuses" NK

C'est d’être capable de lyser des cellules malades sans nécessiter d’activation préalable et sans rentrer en contact avec l’agent pathogène. Elles peuvent détruire des cellules porteuses d'anticorps en l'absence de complément.

Comment ?

Par une réaction d’activation-inhibition qui suit la théorie du « missing self ».
Par reconnaissance des anticorps suivant le mécanisme ADCC (pour « Antibody Dependant Cell mediated Cytotoxicity ») qui procure à la cellule NK une cytotoxicité dépendante des anticorps.

L'action de ces cellules réalise le phénomène de cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des anticorps ou ADCC (Antibody Dependant).

 

Cellules souches

Définition

Une cellule souche est une cellule qui a pour propriétés :

  • L'auto renouvellement
    • La cellule souche se divise en deux cellules filles dont au moins une reste indifférenciée, avec les mêmes propriétés que la cellule mère, en particulier la propriété d'auto-renouvellement. Ainsi la cellule souche se renouvelle constamment.
  • La génération de cellules différenciées
    • C'est à dire capables d'assurer la fonction d'un tissu ou d'un organe.
    • Une cellule souche peut être capable de générer plusieurs types de cellules différenciées.

 De plus, les organes possèdent des cellules souches en réserve qui leur permettent de se régénérer. En fait, des cellules souches adultes (CSA) sont présentes dans chaque organe pour son renouvellement naturel. Il s’agit d’auto-régénération.

Fonctions

Les cellules ont pour fonction le maintien de l’intégrité tissulaire.

Quatre types de cellules souches (CS )

  • La CS unipotente donne naissance qu'a un seul type de cellule différenciée (CS adulte)
  • Les CS multipotentes donnent naissance à plusieurs types de cellules différenciées, comme, par exemple, les cellules souche hématopoïétiques (CS adulte).
  • Les CS pluripotentes/CS embryonnaires (CSE qui n’existent que chez embryon - stade de blastocyte de 40 cellules - 5ème jour) peuvent se différencier en plus de 200 types de cellules différentes. Elle sont à l’origine de n’importe quelle cellule, de n’importe quel organe. Il faut savoir, qu'elles peuvent être à l’origine de tératome, en cas de transplantation.
  • Les CS totipotente (CSE au 4ème jour → 8 cellules) peuvent donner naissance à un organisme.
 

Cellules souches hématopoïétiques

En proliférant, elles donnent naissance à un petit nombre de cellules légèrement différenciées : les cellules progénitrices, qui sont à l'origine de toutes les lignées de cellules sanguines matures.
Les unes engendreront les cellules de la lignée dite myéloïde, qui comprend les globules rouges, les plaquettes, les monocytes et les granulocytes. Les autres engendreront celles de la lignée dite lymphoïde, c'est-à-dire les lymphocytes B et T.
L'ensemble de ce processus est contrôlé par des substances de régulation, que l'on appelle les facteurs de croissance hématopoïétiques.

 

Cellules tumorales circulantes (CTC)

Historique

En 1869, Thomas Ashworth* démontrait la présence de cellules tumorales dans le sang périphérique d’un patient atteint de cancer métastatique. À la suite de cette constatation, il a émis l’hypothèse que les cellules tumorales circulantes (CTC) pouvaient être à l’origine d’une dissémination des cancers solides par voie sanguine.

Ce que l'on sait...

Chez des patients ayant un cancer, les CTC sont des cellules cancéreuses issues du cancer primitif, de ses récidives ou de ses métastases. 
Les CTC sont semblables aux cellules constituant la tumeur primitive sur le plan morphologique et cytogénétique. De fait, elles dérivent de clones cellulaires issus de la tumeur primaire.


* A case of cancer in which cells similar to those in the tumours were seen in the blood after death Aust Med J, 14 (1869), pp. 146-147
 

Cervelet

SOURCE : WIKIPEDIA
Portion du cerveau située à l'arrière du cerveau et du tronc cérébral dans la fosse postérieure (espace sous-tentoriel).
Le cervelet est composé d'une structure sagittale étroite, le vermis cérébelleux, flanqué de chaque côté par deux hémisphères subdivisés en une région parasagittale ou paravermis et une région latérale.
Trois cordons de substance blanche, appelés pédoncules cérébelleux, rattachent le cervelet à la face dorsale du tronc cérébral de chaque côtés :
Le cervelet se compose d'une substance grise périphérique, plissée (cortex à trois couches) qui circonscrit une substance blanche interne laquelle renferme
Le cortex cérébelleux comporte trois couches superposées :

  • la couche moléculaire (immédiatement sous la pie-mère);
  • la couche des grains (ganglionnaire - contenant les cellules de Purkinje)
  • la couche granulaire, la plus interne.
 

Charge virale

Quantité de virus libres présents dans le sang. Elle est la résultante entre d'une part, la production de virus (essentiellement dans les ganglions lymphatiques dans le cas du virus VIH) et d'autre part l'élimination de ces virus par le système immunitaire.
La charge virale est très utile pour évaluer l'efficacité d'un traitement chez un patient. C'est un excellent marqueur prédictif de l'évolution de la maladie.

 

Chartre d'Helsinki

Loi internationale régissant les droits de l’homme, en particulier celui des malades participant à un essai thérapeutique

 

Chimiokines

Famille de molécules découvertes à la fin des années 80 qui participent aux mécanismes de l'inflammation. Par leurs propriétés chimiotactiques, elles attirent les cellules circulantes pour les amener sur le site d'inflammation.

 

Chimiotactisme

Lors d'une réaction inflammatoire, les cellules sanguines dites phagocytes (comme les macrophages, les cellules dendritiques...) sont attirées sur le site d'inflammation par différentes molécules parmi lesquelles les chimiokines qui sont des cytokines chimiotactiques. Ce phénomène d'attraction est appelé chimiotactisme.

 

Chimiothérapie

Traitement contre le cancer utilisant des médicaments anticancéreux qui détruisent les cellules cancéreuses en intervenant sur leur reproduction ou multiplication.

 

Chimio Hyperthermie Intra Péritonéale (CHIP)

C'est un traitement qui combine la chimiothérapie et la chirurgie. Elle peut être réalisée de deux manières : à ventre ouvert ou à ventre fermé.
Dans les deux techniques, pour être efficace, la CHIP doit « baigner » tous les viscères et les parois de l’abdomen. La température souhaitée doit être homogène aux alentours de 42-43°C.
Toujours en salle d’opération, juste après la chirurgie, le patient, encore sédaté, est relié à un circuit fermé. Ce dernier chauffe le perfusât et lui permet de circuler dans la cavité abdominale

La technique à ventre "ouvert"

Le ventre reste ouvert et la peau est mise en traction vers le haut selon la technique du « Coliseum » pour traiter également les berges de l’incision.

La technique à ventre fermé

Deux drains d’entrée et un drain de sortie sont mis en place. La laparotomie est refermée. Le patient est relié à la machine et le dialysât peut alors circuler.
La durée de la CHIP varie de 30 à 90 minutes à une température homogène entre 42°C et 43°C.
Les drogues les plus utilisées sont la mitomycine C, le cisplatine, l’oxaliplatine et l’irinotécan.

 

Chirurgie de deuxième regard (second look)

Chirurgie réalisée après un premier traitement afin de déterminer s’il subsiste des tumeurs.

 

Cholangiographie

Radiographie du cholédoque

 

Cholécystectomie

Ablation de la vésicule biliaire.

 

Cholécystite

Inflammation de la vésicule biliaire.

 

Chyle

Résultat de la digestion au niveau de l'estomac.

 

C.I.N. (Cervical Intraepithelial Neoplasia)

Ce sont des lésions précurseurs du cancer invasif du col de l’utérus.
Selon la classification de Richart, il y a trois grades de sévérité (CIN 1 = dysplasie légère ; CIN 2 = dysplasie modérée ; CIN 3 = dysplasie sévère - carcinome in situ)
(voir cancer du col de l'utérus)

 

Cirrhose

Maladie chronique du foie provoquant un développement exagéré des tissus fibreux et la destruction des cellules hépatiques.

 

C.L.I.N.

Abréviation pour Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales

 

Claude-Bernard-Horner

Le syndrome de Claude Bernard-Horner (CBH ou SCBH) est caractérisé par la concomitance de quatre signes cliniques du même côté de l'atteinte du nerf sympathique :

  • Ptosis : paupière supérieure tombante 
  • Myosis : rétrécissement de la pupille
  • Pseudo-énophtalmie : impression que l'oeil est rentré dans son orbite
  • Vasodilatation et une absence de sudation localisée (anhydrose).
 

Clone cellulaire

Ensemble de cellules génétiquement identiques dérivant d'une seule cellule initiale par mitoses successives. Chaque division produit une nouvelle génération cellulaire.

 

Code génétique

DÉFINITION

C'est un code universel, c'est à dire qu'il est le même de la bactérie à l'homme et s'applique également au règne végétal.

Chaque gène, élément d'un chromosome, lui même contenu le noyau, contient l'information nécessaire à la synthèse d'une protéine donnée.
L'information est codée grâce à un enchaînement variable de quatre bases qui s'alignent sur le fragment d'ADN

  • A pour adénine
  • T pour thymine
  • C pour cytosine
  • G pour guanine

 

L'ADN donne naissance à un ARN. L'ARN est constitué de quatre bases

  • A pour adénine
  • U pour uracile
  • G pour guanine
  • C pour cytosine


L'ARN messager

Il aura comme fonction d'apporter le code génétique en dehors du noyau de la cellule pour coder les protéines.. Cet ARN messager va, au niveau du ribosome contenu dans le cytoplasme de la cellule, permettre l’enchaînement des acides aminés qui vont constituer la protéine. Une protéine est constituée de l'enchaînement linéaire d'acides aminés.

UN 
GÈNE

La séquence des acides aminés de la protéine est déterminée par la séquence du gène qui code pour elle. Il existe donc une correspondance entre les bases de l'ADN et les acides aminés. Celle-ci réside dans le code génétique : trois bases adjacentes sur l'ADN, formant un triplet appelé codon, spécifient un acide aminé.

Les quatre bases prises trois à trois permettent de former 64 combinaisons soit un nombre supérieur à celui des 20 acides aminés.

Il y a redondance du code génétique puisqu'à un même acide aminé peut correspondre plusieurs codons (de 1 à 6). Ainsi, la méthionine, la valine et la sérine sont spécifiées respectivement par un codon (AUG), quatre codons (GUU, GUC,GUA et GUG) et six codons (UCU, UCC, UCA, UCG, AGU et AGC).

 

Col de l’utérus

Extrémité de la partie basse de l’utérus qui forme un canal étroit entre l’utérus et le vagin.

 

Colique

Douleur par accès affectant les viscères (colique hépatique, colique néphrétique)

 

Colite

Inflammation du gros intestin. (colon)

 

Colite ulcéreuse ou R.C.H. (Recto-Colite Hémorragique)

C’est une affection inflammatoire du tube digestif, de cause inconnue. Elle affecte la muqueuse du colon. Elle atteint constamment le rectum et s’étend de manière continue plus ou moins haut vers le cæcum. Elle ne touche pas l’intestin grêle.
Elle évolue par poussées. Le risque de dégénérescence existe pour les RCH les plus étendues et les plus anciennes (à partir de 10 ans en cas de pancolite). Ce risque justifie la surveillance endoscopique des pancolites même en phase de quiescence, avec biopsies muqueuses étagées à la recherche de lésions de dysplasies.

 

Collagène

Groupe de protéines insolubles dans l'eau et les solutions salines se transformant en gélatine sous l'action de l'eau bouillante.
Il est le composant essentiel des fibrilles et fibres du tissu conjonctif. Il existe 18 types de collagène, dont les 5 premiers représentent l'essentiel du groupe. Le collagène de type 1 est situé dans la peau, les tendons, les os, les ligaments, la cornée.

 

Côlon

Partie du gros intestin comprise entre le petit intestin, intestin grêle et le rectum.

 

Coloscope

Tube flexible, allongé qui peut être introduit dans l’anus afin d’examiner l’intérieur du colon

 

Coloscopie

Examen par la vue de la surface intérieure du colon au moyen d’un coloscope.

 

Colostomie (ou anus artificiel)

Procédé chirurgical qui consiste en la création d’un orifice du colon à travers la paroi de l’abdomen afin de permettre l’évacuation des selles.

 

Colpocytologie

Etude des cellules épithéliales du vagin recueillies par frottis.

 

Colposcopie

Examen du col utérin à l’aide d’une loupe spéciale.

 

C.M.H. (Complexe Majeur d’Histocompatibilité)

DÉFINITION

Groupe de gènes situés sur le bras court du chromosome 6 (chez l'homme) et qui codent trois classes de molécules dites de :

- Classe I : HLA (Human Leukocyte Antigen) HLA-A, B et C
- Classe II : HLA-DP, DQ et DR
- Classe III : codant certains composants du complément (C2, C4, facteur B) et les TNF-a et TNF-ß (Tumor necrosis factor)

Les molécules des classes I et II présentent l'antigène aux lymphocytes T.
L'expression de ces gènes peut être activée par des cytokines : les TNF favorisent l'expression des molécules de classe I, l’interféron (IFN) favorise l'expression des molécules des classes I et II.

HLA DE CLASSE I

Les molécules

Elles sont exprimée à la surface de la plupart des cellules nucléées.
Leur structure comporte une chaîne lourde (molécule HLA) et une chaîne légère (β2-microglobuline) 

Leur caractéristiques

Elles sont transmises comme haplotype : un haplotype paternel, un haplotype maternel  d'où un polymorphisme extrême.

Leur rôles

C'est la stimulation des lymphocytes T cytotoxiques CD8+ et l'inhibition des cellules NK.

 

Complément (système)

Le système du complément regroupe 35 protéines sériques, 12 étant impliquées directement dans l’élimination des pathogènes, les autres régulant l’activité de ces dernières.
Il est activé par le facteur de Hageman (facteur XII de la cascade le la coagulation du sang) ou la présence de bactéries ou de corps étrangers à l’organisme.
Il va stimuler l’inflammation et l’opsonisation* et la formation du complexe d’attaque membranaire. Ce dernier, va provoquer la lyse des cellules étrangères.
Les fragments C3a et C5a sont chimiotactiques pour les neutrophiles et les monocytes ; ils stimulent la libération d’histamine augmentant ainsi indirectement la perméabilité vasculaire et induisent la sécrétion des leucotriènes Lt-C4 et Lt-D4. Le C5a induit l’adhésion des leucocytes à l’endothélium des vaisseaux sanguins.
Le C3b est une opsonine qui se lie de façon non spécifique à des récepteurs d’une cellule étrangère et de façon spécifique à ceux des cellules phagocytaires, facilitant ainsi la reconnaissance de la cellule étrangère par les phagocytes et permettant qu’elle soit éliminée plus rapidement.

 

* L'opsonisation est un processus biochimique par lequel une molécule (alors qualifiée d'opsonine) recouvre la membrane d'une cellule cible (une bactérie ou une cellule du corps infectée par un agent pathogène) pour favoriser sa phagocytose par une cellule dotée de récepteurs pour les opsonines.

 

Fragment

Activité

Effet

Facteur(s) de contrôle

C2a

Prokinine, afflux de liquide plasmatique dans le tissu

Œdème

C1-INH

C3a

Dégranulation des basophiles et des mastocytes ; augmentation de la perméabilité vasculaire ; contraction des muscles lisses

Anaphylaxie

C3a-INA

C3b

Opsonine, activation des phagocytes

Phagocytose

Facteurs H et I

C4a

Dégranulation des basophiles et des mastocytes ; augmentation de la perméabilité vasculaire ; contraction des muscles lisses

Anaphylaxie
(activité la plus faible)

C3a-INA

C4b

Opsonine

Phagocytose

C4-BP et Facteur I

C5a

Dégranulation des basophiles et des mastocytes ; augmentation de la perméabilité vasculaire ; contraction des muscles lisses

Anaphylaxie
(activité la plus forte)

C3a-INA

C5a

Chimiotactisme, stimulation burst respiratoire, activation des phagocytes, stimulation de la production de cytokines inflammatoires

Inflammation

 

C5bC6C7

Chimiotactisme

Inflammation

Protéine S (vitronectin)

 

Condylome

Lésion en rapport avec une infection d'un épithélium par un papillomavirus (HPV) qui entraîne à des degrés divers une hyperplasie épithéliale.

 

Consentement éclairé

Autorisation donnée par un patient pour entrer dans un essai thérapeutique à la suite des explications (écrites et/ou orale) données par le responsable de l’essai thérapeutique

 

Constipation

Retard dans l'émission des selles.

 

Convulsions ou crise d’épilepsie

Mouvements soudains, non coordonnés et involontaires des muscles avec ou sans perte de connaissance.

 

Coproculture

Recherche de germes dans les selles.

 

Cordes vocales

Deux petites bandes de muscles situées à l'intérieur du larynx qui produisent la voix par vibrations.

 

Cortisone

(voir stéroïde)

 

Craniopharyngiome

Tumeur bénigne du cerveau qui peut être considérée comme maligne car elle peut endommager l'hypothalamus, zone du cerveau qui contrôle la température du corps, la faim et la soif.

 

Craniotomie

Opération au cours de laquelle une ouverture (trous de trépan) est pratiquée dans le crâne osseux. La partie d'os (volet) découpée entre plusieurs trous de trépan constitue un volet.

 

Cryptorchidie

La cryptorchidie (testicule caché)
Elle correspond à un testicule situé en dehors du trajet normal qu’il aurait dû prendre pour descendre de sa position intra-abdominale initiale dans la bourse. Elle représente environ 1 % des troubles de la migration testiculaire.
Elle se distingue de l’ectopie testiculaire « vraie » .

Le testicule oscillant
C'est un testicule non spontanément intra-scrotal mais abaissable dans la bourse et qui remonte dès que l’enfant bouge ou tousse. Il s’agit d’une contraction du crémaster par stimulation réflexe de la branche génitale du nerf génito-fémoral, en réponse à la température ou l’anxiété, en particulier provoquée par l’examen clinique.

 

Crossing-over, ou enjambement chromosomique

Phénomène au cours duquel, durant la division cellulaire, les paires de chromosomes homologues s'associent, croisent puis échangent certains segments de leur matériel génétique, avant de se séparer. Certains gènes « migrent » ainsi d'un chromosome à l'autre. En conséquence, chacun des gamètes issus d'une même cellule précurseur possède une combinaison de gènes différente de celles des autres. Grâce au brassage génétique créé par la méiose et par la fécondation, tout zygote possède un patrimoine unique de gènes paternels et maternels.

 

Cryoglobulines - cryoglobulinémies

Les cryoglobulinémies

Elles sont définies par la présence persistante dans le sérum d’immunoglobulines (Ig) anormales qui ont la propriété de précipiter au froid et de se solubiliser à nouveau lors du réchauffement. Elles sont soit

  • composées d’une immunoglobuline monoclonale (Ig de type 1)
  • liées à un complexe formé d’une immunoglobuline monoclonale reconnaissant le fragment constant des chaînes lourdes d’immunoglobulines polyclonales (Ig mixte de type II) ou formé entièrement d’immunoglobulines polyclonales (Ig mixte de type III).

 

Les manifestations liées à une cryoglobuline de type 1

Elles sont souvent la conséquence d’une « obstruction » mécanique intravasculaire alors que dans les manifestations des cryoglobulines mixtes sont souvent la conséquence d’une véritable vascularite à complexes immuns.
Les principaux signes cliniques comprennent : des signes cutanés (purpura, lésions ulcéro-nécrotiques), articulaires, neurologiques périphériques et rénaux (glomérulonéphrite membrano-prolifératives).

Les causes

Une cryoglobuline de type 1 doit faire rechercher une hémopathie maligne (myélome ou lymphome B).
Une cryoglobuline mixte doit faire rechercher une hépatite C puis une maladie de système (connectivite) ou un lymphome B non hodgkinien.

Le traitement

Il est fonction de la cause de la cryoglobuline.

 

Cushing (maladie ou syndrome de)

C'est une hypersécrétion anormale par les glandes surrénales de cortisol.
Dans certains cas, il peut s'y associer une hypersécrétion d'androgènes (hormones mâles) ou plus rarement d'aldostérone.
Les femmes sont beaucoup plus touchées que les hommes (9/10).

 

Cycle cellulaire

Division des cellules qui permet à un organisme d'entretenir ses tissus. Elle s'effectue selon un cycle qui comporte deux grands stades, l'interphase et la mitose. L'interphase comporte plusieurs phases, G1, S, G2. La durée du cycle, très variable selon le type cellulaire est contrôlée par les facteurs de croissance.

 

Cycline

Famille de protéines jouant un rôle important dans la régulation de la division cellulaire.

 

Cycle menstruel

Succession périodique chez la femme de cycles hormonaux de 28 jours se produisant de la puberté à la ménopause, en dehors des périodes de gestation.

 

Cytokines

Ensemble de glycoprotéines solubles libérées par les cellules, agissant localement sur les cellules sécrétrices (action autocrine) ou sur les cellules du voisinage (action paracrine), et permettant la communication entre les cellules et l'activation de ces cellules vers un processus de prolifération ou une nouvelle aptitude fonctionnelle.
Certaines d'entre elles, comme IL-1 et les TNF, peuvent agir à distance (action endocrine), en particulier au cours de la réponse inflammatoire, sur le système nerveux, la moelle osseuse, le foie, modifiant le métabolisme général de l'organisme.

 

Cytologie

Etude de l’aspect des cellules au microscope

 

Abréviations - C

CAE : conduite auditif externe
CAI : conduit auditif interne
CAT : conduite à tenir
CBP : cancer broncho-pulmonaire ou cirrhose biliaire primitive
CCA : chef de clinique assistant (ACCA = ancien chef de clinique assistant)
CCH : crise convulsive hyperthermique
CCMH : concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine (Hb)
CCVG : chambre de chasse du ventricule gauche
CCR : cancer colorectal
CD : cluster of differenciation
CEC : circulation extra-corporelle
CEE : choc électrique externe
CHC : carcinome hépatocellulaire
CHR : centre hospitalier régional
CHRU : centre hospitalier régional universitaire
CHSCT : comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail
CHU : centre hospitalier universitaire
CI :  contre-indication
CIA : communication inter-auriculaire
CIDDIST : centre d’information de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles
CIM : classification internationale des maladies
CIV : communication inter-ventriculaire
CIVD : coagulation intravasculaire disséminée
CK : créatine kinase
CLCC : centre de lutte contre le cancer
CLIN : comité de lutte contre les infections nosocomiales
CMB : concentration minimale bactéricide
CMU : couverture médicale universelle
CMV : cytomégalovirus
CNOM : Conseil national de l’Ordre des médecins
CO : contraceptifs oraux (OC)
CPK : créatine phospho-kinase
CPRE : cholangio-pancréatographie rétrograde par voie endoscopique
CPT : capacité pulmonaire totale
CRF : capacité résiduelle fonctionnelle
CRH : hormone de l’axe corticotrope
CRP : protéine C réactive
CRRA : centre de réception et de régulation des appels (15 du SAMU)
CsA : ciclosporine A

CTC : cellules tumorales circulantes
 

Mise à jour

8 juin 2022